Les nouveaux venus en Major League Soccer n'ont pas mis trop de temps à se hisser au sommet. Déjà, à la mi-saison de leur deuxième campagne dans la ligue, l'Impact de Montréal trône au sommet de l'Association de l'Est avec un étincelant dossier de 9-4-4.

Et même s'il a disputé moins de matchs que la majorité des autres clubs de la MLS, ses 31 buts lui permettent de surpasser 19 équipes à ce chapitre.

«Vous voyez une équipe qui sait comment amasser des points dans cette ligue», a commenté le défenseur Jeb Brovsky lundi. «La saison dernière, nous avions accordé quelques buts.

«La concentration, c'est ce qu'il faut. Nous avons appris ce qu'il faut pour connaître du succès.»

L'Impact, une équipe d'expansion en 2012, a compilé une fiche de 5-9-3 au cours de ses 17 premiers matchs de saison régulière. Le onze montréalais a complété la saison en septième place dans l'Est avec une fiche de 12-16-6 pour 42 points, et n'a pu participer aux matchs éliminatoires.

Cette saison, l'Impact a déjà engrangé 31 points - une amélioration de 13 points par rapport à la même date l'an dernier.

Il a accompli cet exploit avec le même noyau de joueurs qui était en place à la fin de la saison 2012, mais avec l'entraîneur-chef Marco Schällibaum à la barre plutôt que la recrue en MLS Jesse Marsch.

Il semble que l'ex-international suisse et entraîneur d'expérience était exactement ce qu'il fallait pour une équipe menée essentiellement par des ex-joueurs vedettes italiens afin qu'elle franchisse la prochaine étape. Même si Schällibaum, qui est reconnu pour son tempérament bouillant, a déjà écopé trois suspensions d'un match.

«J'estime que l'équipe est motivée sur le terrain et qu'elle progresse, tout est très positif», a confié Schällibaum.

Jusqu'ici, la campagne 2013 est marquée par le succès.

Le défi consistera maintenant à garder le rythme en deuxième moitié de saison, tandis que les autres équipes resserreront leur défensive afin d'étouffer la production du meilleur marqueur du circuit Marco DiVaio, qui a inscrit 11 buts cette saison. De plus, l'Impact devra disputer quatre matchs supplémentaires puisqu'il s'est qualifié pour la Ligue des champions de la CONCACAF.

La formation montréalaise a terminé la première portion du calendrier avec un petit passage à vide au cours duquel elle a encaissé un revers de 4-3 à domicile contre les Rapids du Colorado ainsi que des matchs nuls contre le Toronto FC et le Chivas USA - deux des pires clubs de la MLS.

La question est maintenant de savoir s'il s'agit d'une baisse de régime passagère ou si les heures de gloire de l'Impact sont déjà derrière lui.

«Il y a de toute évidence eu des avertissements et un rappel à l'ordre», a admis le gardien Troy Perkins. «C'est le genre de chose auquel il fallait s'attendre.

«Nous sommes en juillet, à la mi-saison. C'est toujours comme ça. De bonnes choses se produisent pour les équipes qui peuvent se retrousser les manches et demeurer dans la course. Nous devons penser à ce que nous avons accompli jusqu'ici et comprendre que nous formons une bonne équipe. En première moitié de saison, nous avons accompli de grandes choses. Nous devrions être en mesure de reproduire ces succès.»