Avec le rendez-vous prévu à San Jose, demain, l'Impact n'aura guère eu le temps de savourer sa large victoire contre le Toronto FC (6-0), en demi-finale du Championnat canadien, mercredi.

De larges sourires et quelques éclats de rire ont néanmoins rythmé la dernière séance d'entraînement, hier matin, avant le long vol vers la Californie.

«C'était une soirée magique. Quand je vois des gens et des joueurs heureux, je suis encore plus heureux, car c'est mon but aussi, a mentionné Marco Schällibaum. On a fait un match très impressionnant avec beaucoup de volonté et de caractère même si je suis un peu fatigué.»

La fatigue, voilà l'un des thèmes récurrents de la vie du club depuis 10 jours. Après le match à San Jose, l'Impact reviendra à Montréal avant de prendre immédiatement le chemin de New York. Suivront ensuite deux matchs locaux contre le Real Salt Lake et les Whitecaps de Vancouver, dans le cadre du Championnat canadien, avant une pause de 10 jours.

Du coup, un certain casse-tête s'impose à Marco Schällibaum au niveau de sa composition d'équipe. Surtout que les blessures s'accumulent depuis le match de samedi. Avec Alessandro Nesta et Andrea Pisanu, Daniele Paponi et Davy Arnaud ne seront pas disponibles tandis que l'entrée en jeu prématurée de Marco Di Vaio, mercredi, a peut-être modifié le rôle qu'il jouera, ce week-end. Au moins, Matteo Ferrari est totalement guéri de sa blessure au mollet gauche.

«Il va jouer, a assuré l'entraîneur montréalais. C'est quelqu'un que j'aime beaucoup, car il a cette expérience. Il donne aussi une certaine tranquillité à l'équipe et une force derrière, même si Hassoun (Camara) et Wandrille (Lefèvre) ont fait du bon travail, hier (mercredi).»

En tout, Schällibaum pourrait changer trois ou quatre joueurs par rapport au match du milieu de semaine.

Bernier: «Jouer comme on en est capables»

Du côté californien, Chris Wondolowski sera de nouveau orphelin de ses compères offensifs, Steven Lenhart et Alan Gordon, suspendus. Malgré tout, l'Impact ne s'attend pas à une partie de plaisir contre les Earthquakes, spécialistes des fins de rencontre à suspense.

«Surtout chez eux, ils semblent toujours trouver une façon de marquer dans les derniers instants du match s'ils sont menés au score où à égalité, a rappelé Justin Mapp. Ils l'ont fait de nombreuses fois, la saison dernière, mais espérons que cela ne soit pas le cas contre nous.»

Même si la saison n'est pas très avancée, les deux clubs occupent des positions opposées par rapport à la dernière saison. Alors que l'Impact domine l'Association de l'Est, avec 16 points, les Earthquakes n'ont remporté que deux de leurs neuf premiers matchs. La meilleure attaque de 2012 est loin d'avoir provoqué des séismes offensifs, cette année, avec huit buts inscrits.

«Ils n'ont pas le même début que l'année passée, mais c'est une équipe qui travaille tout le temps et qui n'arrête jamais. On va simplement jouer comme on en est capables», a garanti Patrice Bernier en ajoutant que le 4-4-2 montréalais des deux derniers matchs a permis d'avoir «beaucoup plus de permutations».