De retour au travail après sa première défaite de la saison, l'Impact a promis d'apprendre de ses erreurs, tout en évitant de s'enfoncer dans le doute.

À Kansas City, le onze mont réalais a tout de même chuté devant l'une des équipes les mieux armées pour soulever la MLS Cup... et qui devait se faire pardonner un lent début de saison.

«J'ai vu cinq équipes et c'était la meilleure même s'ils étaient chez eux et même si cela aide de marquer dès la cinquième minute, a estimé Marco Schällibaum. Sur le plan du volume du jeu, de la volonté ou dans les 20 derniers mètres, ils sont vraiment très bons. On n'a pas perdu contre une équipe moins bonne, il faut l'accepter et repartir contre Columbus.»

Toujours en tête de l'Association de l'Est, l'Impact a peiné à sortir la tête de l'eau devant le pressing du Sporting de Kansas City. La prochaine étape consiste à trouver un plan B lorsque l'Impact perd la bataille de l'entrejeu. Samedi dernier, une mauvaise performance collective l'a empêché de montrer une autre solution, selon Patrice Bernier.

Ajustements à court terme

«Les joueurs doivent remarquer quand cela ne va pas bien dans un match. Il faut faire les ajustements à court terme pour évacuer la pression contre des équipes qui viennent haut et qui nous empêchent de jouer à partir du milieu ou de la défense», a poursuivi le milieu de terrain québécois.

L'Impact a maintenant jusqu'au 13 avril pour trouver les solutions. Le prochain match, le premier au stade Saputo, sera disputé sans Schällibaum, suspendu. L'entraîneur montréalais a toutefois tenu à rétablir quelques faits sur son expulsion. «Je n'ai pas jeté une bouteille, mais seulement un petit peu d'eau de l'autre côté. C'était une faute de ma part, et même si l'autre entraîneur [Peter Vermes] a provoqué pendant 90 minutes, je dois être capable de gérer mes émotions.

«Ce n'était pas grave, mais j'ai fait une chose qui n'était pas bien.»