L'Espagne a été accrochée à domicile par la Finlande (1-1) vendredi à Gijon en qualifications pour le Mondial-2014, une contre-performance bien mal venue avant son déplacement mardi à Saint-Denis face à la France.

Après ce nul les hommes de Del Bosque sont désormais deuxièmes du groupe I, derrière la France qui a battu la Géorgie (3-1).

Alors que l'Espagne, à court d'idées offensives face à la muraille finlandaise, pensait avoir fait le plus dur en ouvrant le score par Ramos à la 49e, elle s'est fait surprendre par un contre adverse conclu victorieusement par Pukki (79).

Vendredi, les hommes de Del Bosque, qui n'aura décidément pas vécu son match le plus simple pour sa 69e rencontre, qui fait de lui le sélectionneur le plus capé de l'histoire de l'Espagne, ont donc à leur tour pu vérifier que dominer n'est pas gagner.

Face à une double rangée de Finlandais extrêmement disciplinés en défense, les Espagnols n'avaient pourtant d'abord pas rechigné à la tâche. Fabregas, Iniesta, Silva ou Cazorla, préféré vendredi à un Xabi Alonso ménagé avec Xavi en vue de la France: chacun avait placé tour à tour une frappe lointaine, mais sans succès.

La Roja commençait à se montrer à court de solutions offensives quand Sergio Ramos, pour sa centième sélection, brisait enfin la glace finnoise d'une tête bien placée sur un corner tiré par Silva (49).

Le défenseur du Real Madrid avait ensuite l'occasion de signer un doublé avec une frappe du droit qui passait de peu à côté du but de Maenpaa (57).

Après cette ouverture du score, les locaux paraissant satisfaits de ce résultat court, mais suffisant, mais baissaient toutefois de pied. Ils se faisaient alors surprendre par un contre habilement mené côté gauche, que l'avant-centre Pukki concluait d'un plat du pied trompant Valdes (1-1; 79). Un ange passait alors dans le stade d'El Molinon...

Après ce coup de théâtre, la Roja recommençait à pousser, mais de manière désordonnée. Negredo, assez discret depuis son entrée en jeu à la place de Villa, tenait certes la balle du 2-1, mais sa tête trouvait le petit filet extérieur. Puis Mata, sur un bijou d'Iniesta, expédiait sa reprise dans les nuages. Voilà les Espagnols au pied du mur avant Saint-Denis.