L'Impact aura un nouveau coéquipier à présenter, samedi, à l'occasion de son premier match local au Stade olympique, contre le Toronto FC. Une surface synthétique toute neuve a été posée afin de remplacer celle qui était utilisée depuis la Coupe du monde des moins de 20 ans, en 2007.

Pour leur prise de contact avec leur terrain de jeu des deux prochains matchs, les joueurs montréalais ont rapidement remarqué la différence par rapport à 2012. «Il est tout simplement plus souple, synthétise le capitaine Davy Arnaud. C'est vraiment mieux que l'an dernier où la surface n'était pas idéale. Nous avons, aujourd'hui, un peu plus hâte d'y jouer dessus qu'à la même date, l'an passé.»

Faite spécifiquement pour l'Impact, cette surface devrait permettre de mieux reproduire les conditions de jeu sur du gazon naturel. «La fibre est de meilleure qualité, c'est plus doux et le rebond est aussi plus semblable à celui fait sur un gazon naturel», a précisé Richard Legendre. Du même souffle, le vice-président exécutif a ajouté que l'ancienne surface sera posée sur le futur terrain d'entraînement du stade Saputo.

Si l'Impact a fait une avancée sur le dossier du terrain synthétique, celui du toit continue d'être une épine dans le pied des Montréalais. Chaque événement disputé dans l'enceinte olympique, l'hiver, est menacé de report en cas d'accumulation de neige ou de glace sur la toiture. Inadmissible, selon Legendre qui se fait tout de même rassurant pour samedi.

«La météo sera très bonne, mais il n'en demeure pas moins que la situation est inacceptable et qu'elle doit être réglée. Le Stade olympique est un actif majeur pour nous, Montréal et le Québec. Si on ne peut pas jouer en-dessous du toit à cause d'un risque de neige, cela n'a pas de bon sens.»

Moins de 5000 billets à vendre

Si l'Impact a écarté l'idée d'ouvrir le dernier étage du Stade, il espère bien faire le plein pour les sections 100 et 200. Comme l'an dernier, des tribunes ont également été installées derrière l'un des deux buts et derrière deux des quatre coins du terrain. Au total, l'Impact a vendu 32 000 billets et espère écouler les 5000 unités restantes. Les objectifs de Legendre: avoir un stade plein et bruyant alors que plusieurs milliers de partisans torontois sont attendus.

Ceux qui ont disputé les matchs de 2012 au Stade olympique savent à quel point l'enceinte peut produire un bel effet. Marco Schällibaum estime que l'appui de la foule aura un rôle à jouer, samedi.

«À l'extérieur, on était un petit peu obligés de jouer en arrière alors que maintenant on doit aller davantage vers l'avant. On joue à la maison avec beaucoup plus de poids au niveau des spectateurs ; ce qui nous aide.»