Le championnat de Suisse a été l'une des principales compétitions montrées du doigt par Europol, hier, lors du dévoilement d'un scandale de matchs truqués sans précédent. Des 680 matchs jugés comme suspects, 41 l'ont été en Suisse, pays natal de Marco Schällibaum. Immédiatement, l'entraîneur de l'Impact s'est déclaré choqué et attristé par l'ampleur de ces manipulations.

«Cela me choque, comme tout le monde, parce que je suis quelqu'un de très net dans le football, que j'aime ce sport et que j'aime aussi le défi de gagner des matchs. Mais c'est aussi le monde d'aujourd'hui. Quand il y a beaucoup d'argent, il y a aussi beaucoup de voyous.»

Rappelons qu'Europol, l'office européen de police, a indiqué, lundi, que 425 personnes - joueurs, dirigeants, arbitres et criminels - étaientimpliqués dans 15 pays différents. La tête de ce réseau criminel a été localisée à Singapour.