Marco Di Vaio a beau avoir joué avec la Juventus de Turin ou à Valence, c'est bel et bien à Bologne qu'il a connu sa saison la plus prolifique. Après quelques années difficiles, l'attaquant montréalais avait rebondi, en 2008-2009, avec un total de 24 buts en 38 rencontres. Lors de ses quatre saisons, dans le Nord-est de l'Italie, le capitaine a inscrit 65 buts en 143 matchs.

Le joueur désigné n'a donc pas boudé son plaisir de se retrouver en terre conquise avec, au menu, un match contre son ancienne équipe, jeudi (12h30, heure de Montréal).

«Je suis très content. J'ai revu mes anciens coéquipiers et le président qui sont des amis. J'ai passé quatre ans à Bologne et, comme je l'ai déjà dit, je ne pensais pas revenir ici avec l'Impact», a-t-il indiqué, en conférence téléphonique, mercredi.

Di Vaio a convenu que le séjour a pris une tournure inattendue en raison de la rupture entre le club et Jesse Marsch, samedi. Après avoir de nouveau nié l'existence d'une mésentente entre l'ex-entraîneur et les joueurs italiens, il a insisté sur l'importance de ces 10 prochains jours pour certains de ses coéquipiers.

«C'est toujours difficile pour l'équipe de changer d'entraîneur, mais nous avons la possibilité d'être en Italie et de ne pas avoir autant de pression que lors de la saison. Cela nous donne deux matchs amicaux importants pour le club. [...] C'est une bonne expérience pour les joueurs qui n'ont jamais joué en Europe.»

Biello ne dirait pas non

Nommé entraîneur-chef de l'équipe pour cette tournée italienne, Mauro Biello a, de son côté, le sentiment de vivre une période d'évaluation. Adjoint depuis trois saisons, dans la NASL, puis en MLS, l'ancien milieu de terrain se verrait bien, un jour, occuper ce poste sur une base permanente.

«J'ai ce mandat de travailler avec l'équipe et je suis en évaluation. J'ai démontré certaines qualités et j'espère faire du bon travail durant mon intérim. Peut-être que, dans le futur, je vais être considéré pour ce poste.»

Serait-il trop tôt pour lui d'envisager prendre les rênes de l'équipe dès 2013? «Non», a-t-il répliqué sans hésiter.

Pour l'instant, Biello mise plutôt sur la continuité de la deuxième moitié de saison.

«Je n'ai pas voulu changer grand chose car cela fait deux entraînements que je dirige. Ce sera un match où il faudra bien jouer en défense et ne rien donner à l'adversaire.

«Bologne a joué d'une certaine façon lors des trois derniers matchs, mais j'ai entendu, par le biais de Marco, qu'ils vont utiliser un autre système demain (jeudi soir). Le message pour mes joueurs est d'être bien organisé, de continuer à travailler sur notre bloc de huit joueurs afin d'être mieux collectivement en défense.»

L'Impact prendra le chemin de Florence, immédiatement après ce premier match. Son prochain match aura lieu contre la réserve de la Fiorentina, mardi prochain, avant un affrontement contre l'équipe première, deux jours plus tard.

Photo fournie par l'Impact de Montréal

Mauro Biello