De retour à Montréal avec ses coéquipiers de l'Impact, Patrice Bernier avait encore un peu l'esprit au Panama où l'équipe nationale canadienne a subi un revers de 2 à 0, mardi.

Le Québécois a immédiatement écarté l'excuse des bruyants partisans adverses pour expliquer le peu de résistance affichée devant les Panaméens dans ce match des qualifications pour le Mondial 2014. «Les partisans devant notre hôtel, ça fait partie du jeu, a-t-il lancé. Le peuple veut se mettre derrière son équipe et a tout fait pour nous déranger. Mais je ne pense pas que cela a été un grand facteur.»

Bernier a plutôt expliqué que lui et ses coéquipiers sont sortis «un peu plat» avec «trop de respect» pour leurs hôtes. Difficile toutefois de trouver les raisons profondes de cet échec alors que les Rouges avaient battu le Panama par la marque de 1 à 0, le vendredi précédent.

«C'est à chaque joueur de savoir pourquoi il ne s'est pas senti 'en jambes'. C'est sûr que nous avons changé un peu de système, mais nous n'avons mis de pression comme lors du premier match. Après le premier but dans un endroit comme ça, c'était trop tard.»

Le Canada a dû composer avec la perte de Dwayne De Rosario, blessé en tout début de match. «Nous ne sommes pas une équipe comptant sur un seul individu qui va tout changer», a tempéré le numéro 8 de l'Impact.

Le Canada jouera donc sa qualification pour le dernier tour face aux équipes de Cuba et du Honduras, les 12 et 16 octobre.