Le vice-président de l'AC Milan Adriano Galliani a invoqué lundi les différences de systèmes fiscaux entre l'Espagne et l'Italie pour expliquer l'échec du transfert du milieu brésilien Kaka, actuellement au Real Madrid.

«L'affaire pour Kaka est annulée, nous attendions d'avoir des nouvelles d'un fiscaliste en Espagne et nous avons eu sa réponse aujourd'hui (mardi). L'affaire tombe à l'eau car c'est trop risqué», a indiqué Galliani sur le site internet du club italien.

«Après une année en Italie, la dénommée "loi Beckham" (en Espagne) n'aurait plus été en application ce qui veut dire que les impôts de Kaka auraient augmenté significativement. Les lois fiscales italiennes rendent virtuellement impossible cet investissement pour les Rossoneri», a-t-il ajouté.

La loi dite «loi Beckham», du nom du célèbre joueur anglais, avait été introduite en Espagne en 2005 en vue d'attirer les meilleurs éléments étrangers en leur concédant des déductions fiscales.

Kaka avait quitté les Rossoneri pour le Real Madrid en 2009, pour une somme estimée à 65 millions d'euros (80,5 millions $). Mais il n'a jamais vraiment convaincu en Espagne, miné par les blessures et les passages à vide, et ne semble pas rentrer dans les plans de l'entraîneur José Mourinho pour cette saison.