David Beckham a donc été le centre d'attention de la foule montréalaise lors du match nul de 1 à 1 entre l'Impact et le Galaxy. Lors de chaque corner, de nombreuses personnes quittaient leurs sièges, appareil photo en main, afin d'obtenir un meilleur angle de vue.

Le milieu de terrain a d'ailleurs rendu hommage aux 60 860 spectateurs qui ont choisi de passer leur samedi après-midi au Stade olympique.

«Jouer devant plus de 60 000 personnes est un sentiment incroyable et il faut rendre hommage à cette foule», a-t-il dit. «C'est un grand jour pour le soccer», a-t-il ajouté devant une meute de journalistes.

L'Anglais a également été un homme marqué de près sur le terrain. Jesse Marsch a rappelé, après le match, la nécessité de ne pas lui «offrir le moindre centimètre de liberté.» Beckham a malgré tout offert de bons ballons sur coups de pied arrêtés et quelques petits délices dans l'axe pour Landon Donovan. Et puis, il y a le splendide coup-franc de la 62e minute. Du vrai Beckham face à un Donovan Ricketts qui a pourtant multiplié les arrêts en deuxième mi-temps.

«Il est un grand gardien et une bonne personne. Je savais que mon coup-franc devrait être très précis pour pouvoir le surprendre. Parfois, ça rentre, parfois non.»

Le numéro 23 a aussi eu quelques altercations avec l'équipe montréalaise dont Felipe. Le Brésilien, élu homme du match, a d'ailleurs fait sortir Beckham de ses gonds en fin de première période.

«Je pensais simplement que l'arbitre prenait trop souvent de mauvaises décisions. Je peux avoir tort, mais je ne pense que ce soit le cas.»

Réplique de Felipe? «Beckham est un joueur important et mon travail était de restreindre son espace. Il n'a pas apprécié que je lui mette autant de pression.»

L'Impact tient le coup

Avec une possession du ballon dépassant les 62% et une multitude d'occasions dans la dernière demi-heure, le Galaxy n'a pas ménagé ses efforts pour retrouver le sentier de la victoire.

«Nous sommes déçus de ne pas avoir récolté les trois points avec le nombre d'occasions, surtout en deuxième période, a dit Beckham. Mais je savais que notre confiance allait croître après notre premier but.».

La défense montréalaise a donc été sous une intense pression durant la majeure partie du match. Pour sa grande première, la charnière Nelson Rivas-Matteo Ferrari a bien tenu le coup. «Un autre point positif de la journée», selon Marsch.

«Rivas a joué pendant 90 minutes et les deux ont enfin été réunis, a continué Marsch. Il y a encore du travail afin d'être certain qu'ils soient sur la même longueur d'onde. Le potentiel de cette paire est cependant là et ils aiment jouer ensemble. Avec Ricketts dans les buts et deux grands arrières centraux, nous avons de bonnes fondations.»