Les joueurs qui n'étaient pas familiers avec le parcours de l'Impact en Championnat canadien, puis en Ligue des champions de la CONCACAF ont eu droit à un petit cours de rattrapage, lundi.

Les entraîneurs, et même le directeur sportif ont rappelé, qu'avant les trois récentes déceptions, l'Impact avait soulevé le trophée, en 2008. Voilà pourquoi la demi-finale aller face au Toronto FC, mercredi soir (20h), sera pris très au sérieux par les Montréalais. Même entre deux matchs de MLS, Jesse Marsch, va aligner, à quelques exceptions près, son équipe habituelle.

«Les entraîneurs et même Nick De Santis nous ont expliqué à quel point le Championnat canadien était important pour le club et la ville, a révélé Davy Arnaud. Je connais le parcours en Ligue des champions et ce sont des matchs que nous prenons très au sérieux.»

«Tout le monde comprend que, dès qu'il y a la possibilité de remporter un trophée, c'est une période importante. Dans moins d'un mois, nous pouvons être sacrés champions», a ajouté l'entraîneur montréalais.

Les joueurs qui ont déjà participé au Championnat canadien se comptent sur les doigts d'une main. L'an dernier, Jeb Brovsky a vécu la rivalité entre l'Impact et les Whitecaps de Vancouver depuis le banc de touche britanno-colombien.

L'arrière droit n'a rien oublié de la tension des deux rivaux et croit que le même climat règnera entre Montréalais et Torontois. Surtout que les visiteurs sont dans une situation extrêmement difficile avec aucune victoire en sept rencontres. Un succès en Championnat canadien aurait effet de calmer temporairement la fureur du public du Toronto FC.

«Toronto n'a pas obtenu le nombre de points qu'il aurait souhaité, mais il s'agit tout de même d'une équipe dangereuse, a tempéré Brovsky. Elle l'a encore prouvé la semaine dernière à Salt Lake City (défaite de 3 à 2 dans le temps additionnel).»

Au petit jeu des devinettes, Marsch avait quelques difficultés à dessiner les contours que l'équipe de Toronto prendra au coup d'envoi. Depuis le début de la saison, l'entraîneur ontarien, Aron Winter, a jonglé avec des formations à trois et quatre défenseurs. L'entraîneur de l'Impact penche pour la seconde option.

«Je ne suis pas tout à fait certain de leur alignement, mais leur façon de jouer ne change pas vraiment. Je m'attends à ce qu'ils se présentent avec une défense à quatre et Torsten Frings en milieu de terrain.»

Valentin ratera les deux prochains matchs

Blessé au mollet droit lors du match face aux Timbers de Portland, Zarek Valentin ne sera pas disponible, mercredi soir, et à Kansas City, samedi. Brovsky, titulaire en début de saison, prendra sa place.

«J'ai pris un coup à la toute fin du match et c'est toujours un petit peu enflé actuellement. J'essaie d'aller mieux et ma situation est au jour le jour», a expliqué Valentin qui vise un retour, mercredi prochain à Toronto.

Lamar Neagle a également évolué au sein de l'équipe des titulaires lors de la séance d'hiver. Le milieu de terrain était aligné sur le côté gauche tandis que Justin Mapp faisait du vélo stationnaire sur les lignes de touche. Jouera, jouera pas?

«Nous prendrons une décision avant le match», a assuré Marsch qui, par ailleurs, n'a pas dévoilé s'il allait faire appel à Greg Sutton pour la première fois de l'année.