L'Inter Milan et le Bayern Munich, battus 1-0 à l'aller par Marseille et le FC Bâle, sont acculés au pied du mur avant les huitièmes de finale retours de la Ligue des champions et doivent absolument s'imposer à domicile mardi pour poursuivre leur aventure européenne.

Le but miraculeux d'Andre Ayew dans les arrêts de jeu du match aller au Vélodrome permet pour le moment aux Marseillais de rêver d'une qualification à San Siro mais ce court avantage pourrait s'avérer insuffisant contre des Milanais qui n'ont que la C1 pour sauver leur triste exercice 2011-12.

Après sept défaites et deux nuls, l'Inter vient d'ailleurs de relever quelque peu la tête en dominant tardivement le Chievo à Vérone (2-0) en championnat, avec notamment un Wesley Sneijder enfin à la hauteur son standing après des semaines d'errments.

De quoi faire frémir la défense marseillaise qui aura déjà fort à faire pour museler le duo Milito-Forlan. Reste un motif d'espoir pour l'OM: le club français n'a jamais perdu à San Siro au cours de son histoire (1 victoire, 2 nuls).

C'est néanmoins dans un climat morose et le moral en berne que Marseille se rend à San Siro après 4 défaites d'affilée en championnat et une qualification pour la C1 qui risque de leur passer sous le nez en 2012-13.

Le dernier revers en date, vendredi à Ajaccio (1-0), a installé pour de bon le doute dans le camp olympien et Didier Deschamps semble à court de solutions, lui qui pensait en avoir terminé avec la période noire de l'OM en récupérant trois tauliers (Rémy, Valbuena, Mbia).

Au Bayern Munich, la défaite à Bâle (1-0) a été une bonne piqûre de rappel pour un club qui ne veut en aucun cas manquer le rendez-vous de la finale, le 19 mai dans son antre de l'Allianz Arena.

Les Bavarois n'ont donc pas fait les choses à moitié pour préparer la réception des Suisses avec une sévère raclée administrée à Hoffenheim (7-1 avec un triplé de Gomez et un doublé de Robben) en Bundesliga. Rien de mieux pour retrouver la confiance en attaque avant un match où il ne faudra surtout pas trop réfléchir devant le but adverse.

Autre bonne nouvelle pour Juup Heynckes, le retour du métronome Bastian Schweinsteiger, qui devrait être titulaire après cinq semaines et demie d'absence (cheville).

Mais Bâle, solidement accroché à la première place de son championnat, a le vent en poupe et comptera encore sur le vétéran Alexander Frei (32 ans), auteur de 5 buts en Ligue des champions cette saison, pour contrarier les plans bavarois.