La croyance populaire veut que la Floride ne soit pas un endroit très hospitalier pour une équipe de la MLS. L'argument fréquemment avancé est que la palette de divertissements est trop importante pour lui permettre de s'épanouir.

Quelques collègues journalistes interrogés ce week-end ne semblent pas partager cet avis.

Plus de 10 ans après avoir été rayé de la carte, le sud-est des États-Unis est d'ailleurs une destination qu'envisage Don Garber pour une future expansion. Si New York est largement en tête pour obtenir la 20e équipe, le commissaire tâtera le terrain, cette semaine, à l'occasion d'une visite à Orlando.

La ville de Mickey ne part pas de zéro dans sa croisade pour rejoindre le Galaxy et les Red Bulls d'ici cinq ans. Depuis 2011, l'Orlando City soccer - les anciens Aztex d'Austin - fait vibrer les amateurs de soccer locaux en USL Pro. Le club de Phil Rawlins, également engagé à Stoke City, a d'ailleurs connu un premier chapitre intéressant en remportant le championnat et en évitant de jouer dans un anonymat complet.

Par exemple, plus de 11 000 personnes ont assisté à un match local l'automne dernier avec une moyenne de plus de 6000 spectateurs. Ce chiffre est trois fois supérieur à celui de la ligue considérée comme le troisième échelon nord-américain.

Même contre le Toronto FC, samedi soir, les partisans d'Orlando ont répondu présents avec leurs chants, leurs écharpes et leurs tambours. Et ils promettent d'être aussi volubiles au moment du passage de Garber.