Sur les coups de 22h ce soir, toute l'Espagne va s'arrêter de vivre et se polariser autour d'un énième Clasico entre le Real Madrid et le FC Barcelone. Déjà parmi les plus féroces rivalités du monde du soccer, ce duel historique a pris une dimension supplémentaire depuis l'arrivée de Jose Mourinho à la barre du Real, l'an dernier.

Les quatre Clasicos en l'espace de 17 jours, ce printemps, ont augmenté le ressentiment existant entre les deux clubs et ses différents acteurs. Le jeu a souvent cédé le pas à une guerre de mots, à de nombreuses bousculades et à diverses polémiques.

L'intensité sera donc un ingrédient principal de ce match qui revêt également un enjeu sportif considérable pour la suite du championnat. Avec 10 victoires de suite en Liga - 15 toutes compétitions confondues -, le Real possède trois points d'avance sur le Barça, avec un match de moins au compteur. En cas de victoire cet après-midi et d'un succès à Séville, la semaine prochaine, les Merengues aborderaient la nouvelle année avec un coussin de neuf points.

Le dernier match entre les deux équipes, lors de la Supercoupe d'Espagne, avait marqué un changement de philosophie chez Mourinho. Son équipe s'était montrée plus ambitieuse que lors de la saison 2010-2011.

«L'an dernier, j'ai été critique avec eux vu leur positionnement défensif sur le terrain, mais cette année je suppose, à partir de ce que j'ai vu en Supercoupe d'Espagne, qu'ils voudront nous battre à notre propre jeu, pas comme la saison dernière», a anticipé le milieu catalan Xavi.

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