Alors que la FIFA tente toujours de se remettre d'allégations de corruption, voilà que son président, Joseph Blatter, se retrouve au centre d'une nouvelle tempête et que certains réclament même sa démission pour des propos qu'il a tenus sur le racisme dans le soccer.

Le président de la FIFA a suscité de vives réactions après qu'il eut affirmé mercredi, dans des entrevues à la télévision, que des incidents racistes sur le terrain pouvaient se régler par une simple poignée de main et être rapidement oubliés.

Le ministre britannique des Sports, Hugh Robertson, a demandé jeudi à Blatter de quitter son poste «pour le bien de ce sport», alors que l'Union européenne a qualifié son approche face au racisme de «complètement inacceptable» et que l'association qui représente les joueurs de tous les pays estime qu'il s'agit d'une «erreur frappante».

Blatter n'en est pas à ses premiers propos controversés. Il avait déjà affirmé que les joueuses de soccer devraient porter des shorts plus courts, et que les partisans gais devraient s'abstenir d'avoir des relations sexuelles lors de la Coupe du monde de 2022 qui aura lieu au Qatar, un pays où l'homosexualité est illégale.

La récente bourde du Suisse de 75 ans n'est surtout pas passée inaperçue en Angleterre, où les autorités enquêtent sur des allégations de racisme impliquant des joueurs de Liverpool et de Chelsea.