Arsenal a dû concéder le match nul (1-1) à Dortmund à deux minutes de la fin du temps réglementaire, pour son entrée en phase de poules de la Ligue des champions mardi.

Auteur d'un début de saison catastrophique, Arsenal semblait pourtant tenir sa deuxième victoire de rang après celle en championnat, samedi contre Swansea (1-0). Mais l'avantage offert par son capitaine Robin van Persie (42) n'aura tenu que jusqu'à la 88e minute, le temps d'une lourde reprise de Perisic dans la lucarne.

«Zurück in der Königsklasse»: ce retour en Ligue des champions était attendu depuis neuf ans à Dortmund! Une découverte pour les jeunots comme Mario Götze (19 ans) et Kevin Grosskreutz (23 ans). Une mission délicate face à un habitué (14e année de suite).

Comme contre Swansea, Wenger avait aligné trois de ses nouvelles recrues: le défenseur Per Mertesacker et les milieux de terrain Mikel Arteta et Yossi Benayoun.

Comme prévu, Dortmund profitait lui du retour du petit génie Mario Götze, suspendu pour la défaite à domicile samedi contre le promu berlinois (1-2). Et le blondinet a apporté la créativité qui faisait défaut sans pouvoir toutefois faire la différence à lui seul.

Les caviars de Götze, la lucarne de Perisic

Même si Gervinho ratait la première occasion (5), c'était Dortmund qui se montrait le plus offensif, comme annoncé par Wenger. Sous la houlette de «Götzinho», les locaux manquaient coup sur coup de le cadre: d'abord Grosskreutz (6) puis Kagawa (9) et enfin Lewandowski qui, servi à la limite du hors-jeu, dribblait le portier visiteur mais Sagna sauvait sur la ligne (12).

Arsenal avait peu d'espace, contraint à revenir très souvent en arrière.

Mais l'expérience faisait la différence. Un ballon perdu par Kehl et van Persie s'appuyait sur Walcott qui lui remettait dans le dos de la défense d'où le Néerlandais marquait d'une frappe tendue (42). Juste avant la pause!

Au retour des vestiaires, Götze a délivré quelques caviars, tenté des frappes (83), et Kagawa multiplié les dribbles et les envolées sur les ailes.

Mais il y avait toujours un pied, une jambe ou une tête visiteuses sur la trajectoire. Et souvent ceux de des Français Sagna et Koscielny qui, avec Song, tenaient la baraque londonienne, palliant aux hésitations d'un Mertesacker qui n'a clairement pas encore trouvé ses marques en défense centrale.

Le coach de Dortmund tentait d'apporter du sang neuf avec les entrées notamment de Perisic. Bien lui en prit. Le jeune croate (22 ans) a catapulté une frappe dans la lucarne opposée, laissant le gardien d'Arsenal pantois.

Au grand bonheur des 65 000 spectateurs. Sauf Arsène Wenger, coach privé de banc en raison d'une sanction de l'UEFA.