Avant d'entamer le sprint final de la saison contre les RailHawks de la Caroline, dimanche à 15h30, les joueurs de l'Impact ont eu droit à une journée de repos, hier. Mais même loin du stade, les esprits montréalais n'ont pas dû vagabonder trop loin du classement et du duel à distance contre les Stars du Minnesota.

La donne est simple. L'Impact doit reprendre trois points à son adversaire lors des trois derniers matchs de l'année. Après la Caroline, le onze montréalais recevra Edmonton avant de se déplacer à Atlanta. De leur côté, les Stars accueilleront Atlanta, ce soir, avant de mettre le cap vers Tampa Bay et la Caroline.

Puisque la possibilité d'une contre-performance du Minnesota est tout juste effleurée face au dernier au classement, l'Impact veut surtout se concentrer sur ses propres rendez-vous. Avec un avantage non négligeable pour les deux prochaines rencontres disputées au stade Saputo, où il reste sur deux victoires.

«Nos deux prochains matchs sont à domicile, où nous avons bien joué ces derniers mois, a indiqué Nick De Santis. Même lors du match nul contre Tampa Bay (3-3), c'était une rencontre que nous avions bien gérée.

«L'important est de nous dire que nous allons gagner. On espère par contre qu'Atlanta pourra faire un match nul contre le Minnesota, même si les probabilités ne sont pas très grandes.»

Le défi sera autrement plus difficile pour la troupe montréalaise. Même si la Caroline est qualifiée pour les séries depuis longtemps, elle n'est pas mathématiquement assurée de finir en tête. Pour avoir été dans cette position de force il y a plusieurs années, De Santis ne s'attend pas à recevoir de cadeaux de la part de son grand rival, mené par les 20 buts d'Étienne Barbara.

«Ils ne viendront pas ici pour perdre le match. Un entraîneur pense toujours à l'état d'esprit de l'équipe. Puisqu'ils ont déjà perdu (1-0) à Fort Lauderdale, mercredi, ils ne peuvent pas encaisser une nouvelle défaite et entrer en séries de cette façon.»

Avec un seul entraînement au programme entre le match nul à Porto Rico et le duel contre la Caroline, De Santis n'avait pas encore son onze partant en tête. «On a quelques idées, mais ce que j'aime de cette situation est que nous avons toujours de bonnes options sur le banc. Comme à Porto Rico, où Mignane Diouf et Ryan Pore ont fait une différence en deuxième mi-temps. Encore une fois, on verra en fonction des joueurs qui ont les jambes pour jouer 90 minutes.»