La Suède et les États-Unis ont dû puiser dans leurs ressources pour signer des gains difficile à la Coupe du monde féminine de football, mardi, premier jour du groupe C.

Jessica Landstrom a d'abord marqué l'unique but du match que la Suède a disputé à la Colombie par un temps étouffant, avant que les Américaines ne soient blanchies pendant près d'une heure par la Corée du Nord, soit jusqu'à ce que Lauren Cheney et Rachel Buehler ne fassent la différence dans un gain de 2-0.

Landstrom a marqué sur un tir d'une courte distance à la 57e minute, après avoir accepté la passe de Lotta Schelin.

Aucune des deux équipes n'a offert son meilleur foot devant les 21 106 spectateurs réunis au Bay Arena de Leverkusen, où l'humidité et les 32 degrés Celsius ont drainé l'énergie des joueuses.

À Dresden, les Américaines, premières au classement mondial, ont dû livrer une dure bataille aux Nord-Coréennes. Après que ces dernières eurent couru tous les ballons et gardé un mur de chandails rouges en défense en première demie, les États-Unis ont finalement pu créer une ouverture à la 54e minute.

L'avant Abby Wambach s'est engouffrée derrière une joueuse adverse sur la gauche avant de centrer le ballon, où Cheney a déjoué la gardienne Myong-hui Hong pour le premier but du match.

Puis, à la 73e minute, Buehler a décoché un tir bas et puissant qui s'est faufilé entre plusieurs joueuses pour tromper la gardienne nord-coréenne une deuxième fois.

Ces victoires placent la Suède et les États-Unis en bonne posture pour progresser en quarts dans le groupe C.

Dopage chez les Colombiennes

La Colombie, qui disputait son tout premier match de son histoire au Mondial féminin, a dû le faire sans la gardienne Yineth Varon, qui a été suspendue provisoirement par la FIFA avant la rencontre pour avoir échoué samedi un test antidopage.

La FIFA n'a pas indiqué quelle substance avait été retrouvée dans l'échantillon A de Varon, précisant que l'athlète avait le droit de réclamer l'analyse de son échantillon B.

Le dernier cas de dopage à survenir en Coupe du monde remonte au Mondial 1994, disputé aux États-Unis, alors que l'Argentin Diego Maradona avait été exclu pour utilisation de stimulants. Il avait ensuite été suspendu pour 15 mois.

Le mois dernier, des traces de clembutérol ont été trouvées dans les échantillons de cinq Mexicains avant la Gold Cup. La FIFA a permis à l'équipe de remplacer ces joueurs. Le président de la fédération internationale, Sepp Blatter, a indiqué samedi que de la viande contaminée était responsable de cet échec à un test antidopage.