Le représentant thaïlandais à la FIFA a nié farouchement lundi les accusations de corruption proférées à son encontre par un responsable britannique, promettant même de porter plainte en diffamation.

«Je nie toutes ces accusations. Elles sont fausses», a affirmé Worawi Makudi lors d'une conférence de presse.

Mardi dernier, l'ex-président démissionnaire du comité de candidature anglaise pour le Mondial 2018, Lord David Triesman, avait mis en cause devant une commission d'enquête britannique plusieurs membres de la FIFA dont Worawi, les accusant de comportements «incorrects et non éthiques».

Worawi aurait, selon lui, demandé une rétribution sur les droits de retransmission d'un match amical entre l'Angleterre et la Thaïlande à Bangkok, prévu en 2011.

«J'ai engagé un cabinet d'avocats anglais pour me conseiller sur mes droits et sur toutes les voies légales disponibles devant les tribunaux anglais contre Lord Triesman», a déclaré le responsable thaïlandais. «Je dois me battre pour protéger mon nom et ma réputation».

Steven Burkill, avocat de Worawi, a pour sa part indiqué avoir mis au jour des éléments qui contredisent les propos du Britannique. «Les accusations scandaleuses sont faciles. Lord Triesman n'a pas produit l'once d'une preuve pour les soutenir», a-t-il affirmé.

L'Angleterre, candidate à l'organisation du Mondial 2018, a été éliminée dès le premier tour d'un scrutin remporté par la Russie. Pour 2022, c'est le Qatar qui a été désigné.