L'Impact devra attendre les 11 et 12 février afin de savoir si la Fédération américaine de soccer (USSF) reviendra sur sa décision de ne pas sanctionner la North American Soccer League (NASL) en tant que ligue de deuxième division.

La USSF a fait volte-face la semaine dernière après avoir effectué certaines vérifications et estimé que plusieurs des critères qu'elle a elle-même établis en août n'étaient pas respectés.

Le manque de garanties financières représenterait l'obstacle principal à l'heure actuelle. Afin de garantir la pérennité d'une deuxième division historiquement instable, la USSF exigeait notamment que chaque propriétaire pèse 20 millionsde dollars et qu'il garantisse un dépôt de 750 000$ avant le début de la saison.

Si l'AC St-Louis et le Crystal Palace de Baltimore ont décidé de se retirer du portrait, d'autres équipes se sont ajoutées ou ont survécu grâce à l'aide du groupe Traffic Sports USA.

Déjà propriétaire des Strikers de Miami (ex-Miami FC), l'entreprise est également impliquée avec les Silverbacks d'Atlanta et les Stars du Minnesota. Elle devrait également prendre le contrôle des Railhawks de Caroline, l'un des clubs les plus actifs dans la création de la NASL, en 2009.

Cela fait donc quatre équipes contrôlées à des degrés divers par Traffic Sports USA, dont le président, Aaron Davidson, est également à la tête de la NASL.

Problème, la Fédération américaine écrit noir sur blanc qu'un propriétaire ne peut pas posséder plus d'une équipe si cela représente un risque pour l'intégrité de la compétition. Ou que, le cas échéant, il doit faire la preuve de sa volonté de ne garder le contrôle que d'une seule formation.

Un autre problème qui se pose cette saison est la trop grande proportion d'équipes affiliées à des fédérations étrangères. La USSF a précisé que 75% des équipes devaient être situées aux États-Unis. Avec l'Impact, Edmonton et Porto Rico parmi les huit équipes, ce chiffre n'est pas atteint en 2011.

Depuis la décision de la USSF, Davidson a martelé qu'il avait fourni toutes les garanties nécessaires afin que la saison 2011 se déroule comme prévu dès le 9 avril. Mais si les dirigeants américains se montraient inflexibles, la NASL pourrait - comme la USL Pro - devenir une ligue de troisième division. Le pire des scénarios serait l'annulation pure et simple de la saison. Un scénario que personne n'imagine vraiment alors que le calendrier a été dévoilé mardi et que les camps d'entraînement s'apprêtent à débuter.