Après son joli coup sur le marché des transferts avec la double acquisition d'Ibrahimovic et Robinho, Silvio Berlusconi, chef du gouvernement et propriétaire de l'AC Milan, a expliqué qu'il voulait retrouver une équipe «très spectaculaire», vendredi à la Gazzetta dello Sport.

«J'ai expliqué à (l'entraîneur Massimo) Allegri que je voulais un Milan très spectaculaire, capable de divertir, où les meilleurs peuvent jouer ensemble», a dit M. Berlusconi.

Il a assuré qu'il ne ferait pas l'équipe. «Je ne suis pas le dernier venu dans le football et je crois que je peux aussi donner mon avis. Mais c'est lui (Allegri) qui aura le dernier mot, comme toujours», a-t-il dit.

Le numéro un du Milan depuis 1986 a également certifié que les achats de Zlatan Ibrahimovic (24 millions d'euros) et de Robinho (18 millions d'euros) n'étaient pas une manoeuvre électoraliste.

«C'est un discours qui n'a pas de sens, puisque les élections ne sont pas avant trois ans, a-t-il dit. Ce n'est pas vrai que j'ai retrouvé l'amour pour le Milan, vu que je l'ai toujours eu.»

Il a expliqué son investissement par le jeu peu satisfaisant, selon lui, de son équipe les deux dernières saisons, avec Carlo Ancelotti puis Leonardo sur le banc. «Lors de certains matches, nous n'avons pas tiré une seule fois par mi-temps, parce que Ronaldinho et Pato, au lieu d'être près du but, étaient à 45 mètres.»

Est-ce que son Milan est devenu plus fort que l'Inter, quintuple champion d'Italie en titre? «Ca, je laisse les autres le soin de le dire, a répondu M. Berlusconi, je sais seulement que nous sommes concurrentiels, en Italie et en Europe, comme toujours».