Comme après chaque tournoi international, il est temps de choisir les 11 meilleurs joueurs et de constituer une équipe de rêve. Voici les choix de notre journaliste qui a opté pour un schéma en 4-1-3-2.

IKER CASILLAS, GARDIEN / ESPAGNE

Le gardien espagnol n'a pas eu grand-chose à faire dans ce Mondial. Mais il s'est de nouveau montré rassurant quand il le fallait. Il a notamment connu une très grande finale en remportant ses duels face à Arjen Robben. Il a également sauvé l'Espagne en arrêtant un penalty face au Paraguay, en huitièmes de finale.

FABIO COENTRAO, DÉFENSE / PORTUGAL

Milieu offensif reconverti au poste d'arrière latéral gauche avec le Benfica Lisbonne, Coentrao a été l'une des belles révélations du tournoi. Il possède tous les attributs du latéral moderne: une bonne technique, une belle accélération et une grande qualité de centre. Il est d'ailleurs convoité par le Bayern Munich et la Juventus.

CARLES PUYOL, DÉFENSE / ESPAGNE

Encore une fois, le capitaine du FC Barcelone a été à la hauteur de sa réputation. Il compense sa petite taille par beaucoup de volonté et un travail acharné. Il est également très explosif dans les airs, comme l'amontré son coup de tête victorieux face à l'Allemagne, en demi-finale. Il a par contre un peu plus souffert en finale.

LUCIO, DÉFENSE / BRÉSIL

Le capitaine brésilien a prêché par l'exemple durant le Mondial. Serein, impérial dans les airs et dans la relance, il n'a également pas hésité à monter à quelques occasions. À 33 ans, il présente l'un des plus beaux palmarès pour un défenseur brésilien. Prendra-t-il maintenant sa retraite internationale?

SERGIO RAMOS, DÉFENSE / ESPAGNE

L'Espagnol peut aussi bien jouer en défense centrale que sur le côté droit. C'est sans conteste à cette position qu'il s'exprime lemieux avec un volume de jeu et un apport offensif qui font de lui l'un des meilleurs à cette position. Évidemment, de telles montées doivent être couvertes par ses coéquipiers.

BASTIAN SCHWEINSTEIGER, MILIEU DÉFENSIF / ALLEMAGNE

La blessure de Michael Ballack a été un mal pour un bien. En l'absence de l'ex-joueur de Chelsea, Schweinsteiger est devenu le patron de l'entre-jeu allemand. Technique, bon distributeur, lemétronome de la Mannschaft s'est également très bien acquitté de ses tâches défensives. Lionel Messi peut en attester. Pas mal pour un joueur qui était milieu offensif il y a à peine deux ans.

THOMAS MÜLLER, MILIEU OFFENSIF / ALLEMAGNE

Après son excellente saison sous les couleurs du Bayern Munich, l'éclosion du jeune Müller sur la scène internationale n'est pas vraiment une surprise. Capable de jouer dans les couloirs ou en second attaquant, c'est au poste de milieu droit qu'il a fait étalage de sa vitesse et de sa technique. Il a inscrit cinq buts dans ce Mondial et a excellé lors des contreattaques. Et dire que le sélectionneur allemand hésitait entre Müller et Piotr Trochowski avant le Mondial

ANDRES INIESTA, MILIEU OFFENSIF / ESPAGNE

L'état de santé du Barcelonais était un sujet d'inquiétude avant le Mondial. Mais Iniesta a finalement disputé cinq des six matchs espagnols, marquant deux buts dont celui de la victoire en finale. Le polyvalent milieu de terrain a évolué sur le côté droit et a glissé à gauche quandVilla jouait dans l'axe.

WESLEY SNEIJDER, MILIEU OFFENSIF / PAYS-BAS

Le prochain Ballon d'or? Après un triplé Ligue des Champions-Championnat-Coupe d'Italie avec l'Inter Milan, Sneijder a été le grand artisan du bon parcours néerlandais. Il a non seulement inscrit le but décisif face à la Slovaquie, mais a également assommé le Brésil grâce à un doublé. Il a ensuite décanté la situation face à l'Uruguay en marquant le deuxième but du match. À noter que tous ses buts ont été inscrits en deuxième demie.

DIEGO FORLAN, ATTAQUANT / URUGUAY

L'attaquant de l'Atletico Madrid a été l'âme des demi-finalistes-surprises. Buteurs (cinq), passeur (une), tireur de coups francs et de corners En cours de tournoi, ilamême été repositionné en meneur de jeu pour combler un vide dans lemilieu de terrain uruguayen. Il s'est blessé dès le début de la demifinale, mais il a tenu à rester sur la pelouse, inscrivant même le but égalisateur.

DAVID VILLA, ATTAQUANT / ESPAGNE

Où aurait été l'Espagne sans le Néo-Barcelonais? Avec un Fernando Torres très décevant, c'est lui qui a délivré son équipe match après match en inscrivant cinq des huit buts espagnols. S'il a fait quelques matchs en pointe, il a également été aligné sur le côté gauche.