La Fédération italienne de football (FIGC) a transféré à sa commission de discipline le cas de l'entraîneur de l'Inter, Jose Mourinho, qui a reconnu avoir insulté un journaliste le mois dernier après un match de championnat contre Atalanta (1-1).

Mourinho est accusé d'avoir violé l'article 1 du code de la justice sportive en ayant «utilisé un langage blessant à l'encontre du journaliste Andrea Ramazzotti» et pour «l'avoir attrapé par le bras».

Le club devra également comparaître devant la commission sportive afin d'expliquer le comportement de son employé.

Mourinho, qui entretient des relations tendues avec la presse italienne, s'en était pris à Andrea Ramazzotti, journaliste du quotidien sportif Corriere dello Sport, furieux de l'aperçevoir près du car de l'équipe, dans une zone où seule la télévision du club, Inter Channel, pouvait travailler.

«C'est vrai que j'ai insulté un de vos collègues et que j'ai employé un mot que je ne peux répéter ici (...). En revanche, il n'y a eu aucune agression» physique, avait ensuite reconnu Mourinho.

«La sanction que j'accepterai sera celle de mon club. En revanche, cela me semble ridicule d'en appeler à la justice sportive, car cela n'a rien à voir», avait-il ajouté au sujet de l'enquête lancée par la FIGC.

Le Corriere, ainsi que d'autres journaux italiens, avaient boycotté la conférence de presse de Mourinho en signe de protestation.