Manchester United, sorti de la Coupe d'Angleterre par une équipe de troisième division, devra étouffer les rumeurs de déclin samedi à Birmingham, lors d'une 21e journée du championnat d'Angleterre qui pourrait être perturbée par la neige.

Les bookmakers britanniques prennent désormais plus de paris sur le nombre de rencontres annulées que sur les résultats eux-mêmes. Fulham-Portsmouth a d'ores et déjà été remis à plus tard.

Cette journée pourrait être marquée par le retour en Premier League de Patrick Vieira, sous le maillot de Manchester City qui reçoit lundi Blackburn en match décalé avec la perspective d'éventuellement intégrer le «Top Four» en cas de revers dimanche de Tottenham (4e) à Liverpool (7e).

Le milieu français avait quitté l'Angleterre en 2005 sur une Coupe d'Angleterre remportée avec Arsenal, le club dont il était devenu une icône. Depuis, les Gunners n'ont plus rien gagné.

Mais désormais 3es avec un match en retard, ils se reprennent à rêver et accueilleront avec confiance un Everton qui souffre cette saison, malgré les nombreuses blessures dont ils continuent de pâtir, notamment celle du capitaine Cesc Fabregas qui pourrait revenir la semaine prochaine à Bolton.

A Everton, la star américaine Landon Donovan devrait faire ses débuts.

Même sans son attaquant vedette Didier Drogba et ses autres Africains (Mikel, Essien, Kalou), le leader Chelsea partira grand favori de son déplacement à Hull où les Blues restent sur trois triomphes (13 buts marqués, un seul encaissé...)

Aussi Manchester United, deux points derrière, n'a guère le choix à Birmingham qui reste sur onze matches sans défaite et lutte désormais pour une qualification européenne alors que beaucoup lui promettaient la relégation.

Ce match intervient après une humiliante élimination à domicile de la Coupe d'Angleterre contre un rival historique des Red Devils, Leeds, et au moment où les inquiétudes grandissent sur l'état réel des finances du club.

Mais le vétéran Ryan Giggs rejette toute suggestion d'une crise qui pointerait son nez: «Cela a toujours été comme ça ici. Une défaite et on crie au désastre. Mais cela ne nous perturbe pas, pas plus que nous le serions si nous avions gagné dix matches de suite.»