La Fifa a annoncé lundi la convocation d'une séance extraordinaire du Comité exécutif, le 2 décembre au Cap, après «les incidents survenus» lors des barrages du Mondial-2010, «les irrégularités identifiées sur le marché des paris» et «la question du contrôle des matches (en termes d'arbitrage)».

«Les événements qui ont récemment eu lieu dans le monde du football, à savoir les incidents survenus dans le cadre des matches de barrage de la compétition préliminaire de la Coupe du Monde de la Fifa, Afrique du Sud 2010 et les irrégularités identifiées sur le marché des paris, ainsi que la question du contrôle des matches (en termes d'arbitrage) ont incité le Président de la Fifa (Joseph Blatter, ndlr) à convoquer une séance extraordinaire du Comité Exécutif», a indiqué la Fifa dans un communiqué.

Les barrages du Mondial-2010 ont été surtout marqués par la faute de main de Thierry Henry, à l'origine du but de la qualification inscrit par la France contre l'Eire, mercredi au Stade de France, un geste qui a fait le tour du monde. Si la faute de main a singulièrement écorné l'image du capitaine et meilleur buteur de l'histoire des Bleus, elle a aussi relancé le débat sur l'arbitrage.

Le match décisif entre l'Algérie et l'Egypte dans la zone Afrique, le 14 novembre, avait de son côté donné lieu à des violences, le bus de l'équipe algérienne ayant été attaquée à coups de pierres par des supporteurs égyptiens. Trois joueurs algériens avaient été blessés.

L'Egypte avait ensuite battu l'Algérie 2-0, arrachant à la dernière minute un match d'appui pour décider de la qualification au Mondial-2010. La rencontre, disputée mercredi à Khartoum, a vu la victoire de l'Algérie (1-0), qui a ainsi obtenu son billet pour l'Afrique du Sud.

La Fifa a décidé d'ouvrir une enquête disciplinaire contre la Fédération égyptienne après ces incidents.

Enfin, jeudi, la police allemande avait démantelé un réseau de paris truqués sur environ 200 rencontres dans neuf pays. Les gains réalisés par les parieurs se chiffreraient à une dizaine de millions d'euros, selon les enquêteurs.