Le président de la Fédération internationale (FIFA), Joseph Blatter, a dévoilé dimanche à Nassau les noms des douze villes hôtes du Mondial-2014 au Brésil, parmi lesquelles figurent les mégalopoles, la cité amazonienne de Manaus et trois villes dont le stade reste à construire.

Comme attendu, quatre des principales villes du pays ont été retenues, en plus de la capitale, Brasilia (stade Mané Garrincha): Rio de Janeiro (Maracana), Sao Paulo (Morumbi), Belo Horizonte (Mineirao) et Porto Alegre (Beira-Rio).

Les trois villes candidates aux stades encore à l'état de projet ont été retenues: Natal (Estrela dos Reis Magos), Recife-Olinda (Arena Recife-Olinda) et Salvador de Bahia (Arena da Bahia).

Dans la compétition à deux pour représenter l'Amazonie, qui couvre 43% du territoire brésilien, Manaus (Vivaldao) l'a emporté, au détriment de Belem (Mangueirao). Egalement retenues: Curitiba (Arena da Baixada), Cuiabá (Verdao) et Fortaleza (Castelao).

«La tâche est lourde et la mission importante, a estimé Ricardo Texeira, le président de la Confédération brésilienne (CBF). C'est un peu comme si nous venions de réussir le concours d'entrée à l'université: nous avons cinq ans pour obtenir notre diplôme, et d'ici là toute une série d'examens à passer, d'où la lourde responsabilité du Brésil face au monde et à la Fifa».

Maracana modernisé

Les villes écartées sur les 17 candidates sont donc, outre Belem, Campo Grande (Morenao), Florianopolis (Orlando Scarpelli), Goiania (Serra Dourada) et Rio Branco (Arena da Floresta).

«Nous ne pouvions pas avoir 17 villes, mais nous aurons d'autres activités: cérémonies de tirage au sort, conférences, cours pour arbitres, séminaires pour les équipes... donc nous veillerons à ce que les 17 villes candidates puissent avoir une petite part de ce gâteau qu'est la Coupe du monde», a avancé M. Blatter.

Le choix, à la suite d'inspections menées en janvier et février derniers, s'est fait sur une base technique et des critères tels que l'accessibilité (aéroports, liaisons aériennes), les infrastructures d'accueil et la sécurité.

La modernisation du mythique Maracana, théâtre de la désillusion brésilienne lors de la finale officieuse du Mondial 1950 (victoire 2-1 de l'Uruguay), devrait représenter l'un des plus grands chantiers à venir: sa rénovation est estimée à quelque 218 millions de dollars.