Alex Harvey est habitué à être comparé à son père Pierre. À 13 ans, il s'en faisait déjà parler par les journalistes aux Jeux du Québec de Rimouski.

«Pas que j'essayais de m'éloigner de ça, mais je voulais montrer qu'on était différents», a dit Alex, dimanche, à la conclusion de sa saison de Coupe du monde.

Depuis sa victoire au prologue de Falun, vendredi, il est résigné. Son destin sportif sera invariablement associé à celui de son célèbre paternel, qui avait remporté sa première Coupe du monde au même endroit 25 ans plus tôt.

«C'est vraiment drôle, parce qu'il a fallu en plus que je gagne à la seule course où il est venu me voir courir en Europe, a souligné le fondeur de 23 ans. On dirait que ça ne m'échappera pas. En aucune façon les journalistes ne vont laisser passer ça... Ça fait vendre des journaux, comme on dit. Les comparaisons sont là pour rester.»