Je suis arrivé un peu en retard pour récupérer l'auto au tout petit aéroport de Bolzano. Le type au comptoir de location partait pour son heure de lunch. Ça m'a coûté 25 euros supplémentaires pour cette transaction en dehors des heures d'ouverture. «Vous prendrez les chaînes?»

C'est nécessaire?

Vous n'avez pas de pneus d'hiver», m'a-t-il prévenu.

Il a mis les chaînes dans le coffre et je lui ai demandé si l'installation était compliquée. «Si c'est la première fois, oui.» «Vous pouvez me montrer?» «Non.» Grazie mille.

La route menant à Dobbiaco (Toblach pour les germanophones) nous fait passer tout près d'un des terrains de jeu d'Erik Guay (Val Gardena) et devant le Plan de Corones, fameuse ascension du Giro.

Finalement, les chaînes n'ont pas été nécessaires. Il n'y a pas beaucoup de neige par ici non plus. Au pied des Dolomites et de leurs cimes ciselées, de grandes plaques de gazon. En ce lendemain de Nouvel An, la circulation était lourde. Sur la voie inverse, c'était parechoc à parechoc sur une quinzaine de kilomètres. C'est juste un peu plus beau que sur Décarie.