Ça faisait une mèche qu'Erik Guay ne s'était pas mesuré à ses rivaux du cirque blanc. Et le skieur de Mont-Tremblant aurait souhaité une performance plus probante que ce 20e rang enregistré lors de la première descente chronométrée, hier midi, à Lake Louise.

«Je ne suis pas où j'aimerais être», a évalué Guay, qui a cédé 1,37 seconde à l'Américain Bode Miller. «Je ne me suis pas senti si mal que ça, mais ça se voit, le temps n'était pas là. C'est peut-être une question d'intensité, d'avoir plus de vie au départ.»

Parti 60e, François Bourque s'est pour sa part glissé au 23e rang («1,46 s). Pas mal pour un gars qui n'a jamais connu de succès dans les Rocheuses albertaines et qui ne sait même pas s'il prendra le départ de la descente samedi, préférant se concentrer sur le super-G du lendemain. Le Gaspésien en a un peu marre des longs préparatifs pour la descente.

«Les journées sont hyper longues. Je pars souvent dans les 60es. Ce matin, je me suis levé à 6 h 30 et quand j'ai regardé l'horloge au départ, il était 13 h», a-t-il noté. En revanche, il pourrait être éjecté des 60 premiers classés et perdre sa place assurée en descente.

«C'est un pensez-y-bien», a-t-il conclu, toujours ambivalent.