Le biathlonien Jean-Philippe Le Guellec se prépare fébrilement en vue de sa dernière saison de compétition sur le circuit de la Coupe du monde, qu'il couronnera par une participation aux Jeux olympiques de Sotchi.

Le Guellec, de Shannon, entend profiter de son expérience acquise aux Jeux de Turin et de Vancouver pour améliorer sa meilleure performance olympique - une sixième place au sprint 10 kilomètres en 2010.

«J'étais encore jeune à Turin, alors tout était un peu expérimental pour moi. À Vancouver, j'ai appris à gérer mes participations à toutes les courses sur une période de deux semaines. En février prochain, mon approche sera la même que celle que j'avais avant les Jeux de Vancouver, en ce sens où j'ai une distance à parcourir et un nombre défini de cibles à atteindre», a expliqué le vétéran de 28 ans, qui amorce sa saison jeudi à Östersund, en Suède

C'est à cet endroit que Le Guellec a écrit une page d'histoire en décembre dernier, devenant le premier Canadien à remporter une Coupe du monde de biathlon lorsqu'il s'est imposé dans le sprint 10 km.

En vue de son dernier tour de piste, Le Guellec a décidé de s'adjoindre les services du Suédois Peter Larson, un ancien spécialiste des épreuves de sprint en ski de fond, au sein de son équipe de préparateurs. Celui-ci lui a suggéré d'adopter une posture et un rythme différent. Son nouveau style plus agressif exige une dépense énergétique moins élevée, mais il nécessite une plus grande capacité cardiovasculaire.

«J'ai comparé mon style sur vidéo et il y a déjà une très grande différence. Et si on compare avec ma technique aux Jeux de Vancouver, c'est le jour et la nuit! Avant, j'avais un style qui était un peu plus long. Je suis maintenant habitué à ce nouveau style qui me permettra de soutenir une vitesse plus élevée plus longtemps.«

Le Guellec estime que ce style pourrait bien le servir au relais mixte, une nouvelle épreuve qui fera ses débuts au programme olympique en février prochain.