Dominique Maltais devra encore patienter avant de savourer sa première victoire en Coupe du monde en sol québécois.

Montée sur le podium à chacune des quatre précédentes Coupes du monde cette saison, une victoire à Stoneham semblait à la portée de la surfeuse de Petite-Rivière-Saint-François.

Mais une petite erreur alors qu'elle filait à vive allure seule en tête en demi-finale lui a fait perdre l'équilibre et l'a privée d'une présence en grande finale. Elle s'est finalement contentée d'une septième place, ce qui lui a néanmoins permis de conserver la tête du classement de la Coupe du monde de la spécialité.

L'athlète de 31 ans jure que la pression de se retrouver devant parents et amis et les attentes élevées des médias ne sont pas en cause pour justifier son erreur.

«C'est une Coupe du monde, tu es donc toujours très nerveuse au départ, a mentionné Maltais, estimant que le stress aux X Games était plus grand. Mais ma tactique, c'était de ne pas faire les choses à moitié. J'ai tout donné, même en demi-finale, et j'en ai payé le prix.»

Victorieuse aux récents X Games, à la Coupe du monde de Blue Mountain au début du mois ainsi qu'au Grand Prix des États-Unis de Park City, Maltais avoue qu'elle visait la victoire.

«J'ai une bonne saison, j'ai obtenu trois premières places et je savais en arrivant ici que les attentes seraient très élevées. Mais moi aussi, mes attentes étaient très hautes. Je voulais vraiment gagner, mais ce n'est pas grave. Ce sont des choses qui arrivent. On ne peut pas toutes les gagner.»

Michelle Brodeur, de Calgary, s'est classée quatrième.

«C'est mon meilleur résultat, a avoué Brodeur. Tout s'est bien passé lors des qualifications lundi et j'ai essayé de faire de mon mieux aujourd'hui. C'est incroyable de prendre part à la finale avec Maëlle. Elle est une source d'inspiration.»

La jeune planchiste Justine Côté, de Petite-Rivière-Saint-François, s'est elle classée au 23e rang, participant aux quarts de finale pour la première fois de la saison.

«Je n'avais pas la meilleure position au départ mais ce n'est pas grave, a précisé Côté, qui était beaucoup plus nerveuse que la veille en qualifications. Compétitionner avec ces filles, tu ne peux que devenir meilleure et c'est ça qui est important. C'était plus motivant, qu'intimidant.»