Le N.1 mondial Roger Federer a admis jeudi que la pression était plus forte aux Jeux olympiques, où il est favori pour une première médaille d'or en simple, que dans les tournois du Grand Chelem.

«La pression est forte car c'est un événement qui ne se produit que tous les quatre ans. On n'a que trois ou quatre chances dans sa vie. Mais j'ai déjà une médaille d'or olympique, j'y vais donc surtout avec beaucoup de motivation», a déclaré le Suisse, vainqueur du double à Pékin avec Stanislas Wawrinka.

Federer accepte toutefois avec plaisir l'étiquette de favori. «C'est dans ces moments-là que je joue le mieux», a-t-il dit lors d'une conférence de presse qui avait attiré la grande foule au parc olympique.

Le champion helvète a déjà participé trois fois aux jeux Olympiques. Son meilleur résultat en simple est une quatrième place à Sydney en 2000.

Il ne loge pas cette fois-ci au village olympique mais à Wimbledon à cause de la distance qui sépare le All England Club du parc olympique.

En grande confiance après son septième succès dans le Grand Chelem sur gazon, Federer se méfie néanmoins du format olympique, en deux sets gagnants sauf en finale. «Cette victoire va m'aider, bien sûr. Mais si Wimbledon s'était joué en deux sets, j'aurais perdu au troisième tour contre Julien Benneteau, car j'étais mené 2 à 0», a-t-il rappelé.

Le N.1 mondial n'est «pas contre» le fait de porter des maillots de couleur à Wimbledon au lieu du traditionnel blanc, même s'il trouve la situation «un peu bizarre».

Grand amoureux de sport, Federer aimerait assister à quelques épreuves, «le basket, l'athlétisme ou le volley par exemple», mais doute d'en avoir le temps.

À Rio en 2016 peut-être car, il l'a assuré, le Suisse n'annoncera pas sa retraite dans une semaine, qu'il remporte l'or ou pas.