Des parcs, des squares, des verts, des cimetières, des jardins Autant de refuges herbacés pour le journaliste olympique en quête de dépense énergétique à Londres.

Le collègue Simon Drouin a bien ri de moi quand je lui ai dit que j'avais fait des boucles de course à pied dans le pourtant très charmant Russell Square pendant une demi-heure. «Pff ! Trop plate. C'est dans Regent's Park qu'il faut aller courir ! Magnifique! Immense, mais tu ne peux pas te perdre.» Il est parti le lendemain pour la petite demi-heure de jog que l'horaire olympique lui accordait. Il est revenu une heure plus tard. S'est perdu quelque part entre le zoo et les jardins de la reine Marie, il ne sait pas trop, c'est typique des gens qui se perdent.

Franchement, se perdre dans un parc... Pas fort ! Tu devrais aller dans Russell Square, Simon Sans me vanter, j'ai tout un sens de l'orientation, en particulier pour le nord-nord-est. Le lendemain, hop, Regent's Park. Je m'épivarde sur les anciennes terres de chasse du peu catholique Henry VIII, 200 hectares en plein coeur de la ville. Je suis distrait tantôt par une pie, tantôt par une sorte de pigeon mais en plus dodu, il faut que j'en parle à Pierre Gingras

Bon, mon heure est complète, voici justement la sortie. Je croise un employé d'entretien qui n'a pourtant pas la dégaine des gens des Royal Parks. «City of Westminster », dit son badge. Oups Je m'étais égaré d'au moins 6 km. Mais il m'a remis un plan, je suis revenu dans la ville de Londres sans-aucun-problème 45 minutes plus tard.

Beaux parcs, ah, y'a pas à dire. Mais croches! On remet ça demain, Simon, apporte ton GPS.