Le Britannique Ben Ainslie, trois fois médaillé d'or olympique en voile, a donné le coup d'envoi du relais de la flamme olympique en vue des Jeux de Londres, samedi.

Ainslie a été chaleureusement accueilli par des centaines de personnes à Land's End, le point le plus à l'ouest de l'Angleterre.

Le soleil éclairait cet endroit reconnu pour son brouillard, en amorce d'un périple de 70 jours qui aura comme point d'arrivée la vasque olympique pour signifier le début des Jeux, le 27 juillet.

La flamme est mise en valeurs par des porteurs, mais elle fait aussi des portions du trajet en autobus; à un certain point, des gens de Cornish croyaient pouvoir la voir à tel endroit, mais elle était dans l'autobus, alors qu'on leur avait dit qu'elle serait portée à l'extérieur. Les organisateurs ont blâmé un malentendu.

Les responsables londoniens veulent créer de l'enthousiasme pour cette Olympiade, qui coûtera 14,7 milliards $ aux Britanniques. Pour la première journée, cela a paru fonctionner, alors que des gens étaient debout dès 4 h pour voir la flamme.

«C'est quand même un symbole, a dit Beverly Wills, 47 ans, qui était là avec son mari et son fils. Ça arrive juste une fois dans une vie. C'est rassembleur.»

La flamme est arrivée en Angleterre vendredi soir, accueillie notamment par la vedette du football David Beckham. Le parcours de la flamme l'amènera à 16 km ou moins du lieu de résidence de 95 pour cent des Britanniques.