Les organisateurs des Jeux olympiques ont indiqué lundi qu'ils avaient ouvert une enquête après qu'un tabloïd eut avancé qu'un ouvrier avait été capable d'amener une fausse bombe dans le Parc olympique.

La bombe était en fait un contenant de plastique avec des piles, un téléphone et de la pâte à modeler.

Le journal The Sun a reconnu que l'ouvrier non-identifié avait fait l'objet des contrôles appropriés et qu'il avait même été fouillé la première fois qu'il est entré dans le parc, vendredi matin. Il a toutefois pu quitter le site et y revenir sans qu'on lui impose un nouveau contrôle.

Le tabloïd a clamé que le fait que l'ouvrier ait pu entrer avec un contenant qui ressemblait à «un faux appareil Semtex» s'avérait «une carence terrifiante» en matière de sécurité. Les organisateurs des JO ont été plus mesurés dans leur réaction.

«Il est clair qu'une boîte Tupperware qui contient des piles, un téléphone cellulaire et quelques fils détachés ne représenterait pas une menace sur un champ de construction, a affirmé dans un communiqué le comité organisateur des JO de Londres. Toutefois, nous allons enquêter à la suite de ces accusations afin de s'assurer que nos mesures de sécurité sont aussi étoffées que nécessaire.»

Les tabloïds britanniques demandent régulièrement à des journalistes de s'infiltrer dans des endroits connus à l'approche d'événements d'importance afin de faire ressortir des carences en matière de sécurité. Un exemple bien connu est celui du Daily Mirror, qui avait demandé à un journaliste de travailler comme valet de pied au palais de Buckingham quelque temps avant la visite de George W. Bush, président des États-Unis à l'époque.

La sécurité demeure un dossier névralgique à l'approche des Jeux olympiques, qui se dérouleront du 27 juin au 12 août.