Les joueurs à ne plus sous-estimer...

Il y a de ces joueurs qui nous font hésiter. Ils ont connu une bonne saison ou même plusieurs bonnes saisons, mais n'ont pas été dignes de notre confiance. On les a boudés en première ronde, peut-être même en deuxième. Et pourtant...

Quelques exemples.

Brad Richards, centre, Stars de Dallas

Combien de fois le répéterons-nous? Saison de 91 points l'an dernier. Sixième compteur de la LNH cette saison avec 59 points en 53 matchs. À ce rythme, il en obtiendra de nouveau 91. Combien de personnes ont cru que sa production de l'an dernier constituait un accident de parcours?

Corey Perry, ailier, Ducks d'Anaheim

Saison de 76 points l'an dernier, 72 l'année précédente. Septième compteur cette année avec 56 points en 54 matchs. Sans doute victime du prestige de son centre Ryan Getzlaf.

Henrik Zetterberg, ailier, Red Wings de Detroit

Ses maux de dos chroniques, qui semblent réglés, font sans doute encore hésiter les poolers à le choisir tôt. Sa réputation de joueur défensif aussi. Pourtant, il amasse presque toujours un point par match. Il vient au huitième rang des compteurs de la LNH cette année grâce à 56 points en 52 rencontres.

Loui Eriksson, ailier, Stars de Dallas

Non, Eriksson, 25 ans, n'est pas un feu de paille. Sa production de points a augmenté de saison en saison depuis quatre ans et il surpassera facilement son total de 71 points de l'an dernier. Il en a 52 en autant de rencontres, ce qui lui confère le 11e rang.

Ryan Kesler, centre, Canucks de Vancouver

Nombreux sont ceux qui doutaient de sa capacité à reproduire sa saison de 75 points l'an dernier. Mais ce centre défensif qui joue dans l'ombre des jumeaux Sedin est en voie d'en amasser 77 cette année. Et rien ne porte à croire qu'il ralentira au cours des prochaines saisons.

Keith Yandle, défenseur, Coyotes de Phoenix

Le défenseur de 24 ans commence à peine à recevoir un peu de publicité malgré une saison de 41 points l'hiver dernier. Il en a 45 en 54 matchs cette année, aucun autre défenseur n'a autant de points.

Nicklas Lidstrom, défenseur, Red Wings de Detroit

À 40 ans, un ralentissement important était prévu. Il en a déjoué plusieurs. Il se classe deuxième derrière Yandle avec 44 points. Oserons-nous encore parier contre lui l'an prochain?

Lubomir Visnovsky, défenseur, Ducks d'Anaheim

Il n'était pas sur tous les radars même s'il a obtenu 13 points en 16 matchs en fin de saison avec les Ducks après avoir été échangé par les Oilers d'Edmonton. Il est à seulement deux points de son total de 45 de l'an dernier et, à 34 ans, il ne devrait pas ralentir l'an prochain, surtout avec le talent offensif des Getzlaf, Perry et Ryan.

Tobias Enstrom, défenseur, Thrashers d'Atlanta

Éclosion dans son cas l'an dernier avec 50 points. Allait-il souffrir du départ d'Ilya Kovalchuk, dont il semblait s'ennuyer en fin de saison dernière? Il nous a fourni les réponses avant de se blesser. Âgé de 26 ans, il totalise 41 points en 50 matchs.

Jonas Hiller, gardien, Ducks d'Anaheim

Plusieurs, moi le premier, s'attendaient à une saison difficile des Ducks. Mais ils sauvent les meubles, en grande partie grâce à Hiller, qui a remporté 30 matchs l'an dernier, et qui a déjà 25 victoires.

Cam Ward, gardien, Hurricanes de la Caroline

Il n'a pas la réputation d'un Brodeur ou d'un Luongo, mais bon an, mal an, il remporte plus de 35 matchs par saison... sauf l'an dernier, où une blessure l'a privé de nombreux départs. Il a une fiche de 23-17-5 même si les Hurricanes sont en période de transition.

Jonathan Quick, gardien, Kings de Los Angeles

Allait-il perdre son poste à la recrue Jonathan Bernier? Réponse, non. Quick a gagné 39 matchs l'an dernier et il compte 24 victoires cette saison. Les Kings ne connaissent pas la saison espérée mais Quick, en revanche, a une moyenne de 2,14 et un taux d'arrêts de 92,1%.