Sidney Crosby dit qu'il faut être deux pour danser. Le capitaine des Penguins reste frustré de l'absence de progrès dans les négociations pour un nouveau contrat de travail, dans la LNH, et il blâme les propriétaires.

«Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de discussions, a dit Crosby. Personne n'avance vraiment de leur côté tandis que du nôtre, je pense que nous avons montré notre volonté de négocier. Je ne crois pas que ce soit vraiment le cas pour eux.»

Les discussions ont repris la semaine dernière entre la LNH et les joueurs, mais elles se sont arrêtées en fin de semaine. On ne sait pas quand auront lieu les prochains pourparlers, et Crosby dit que les joueurs ont l'impression de négocier avec un partenaire qui ne veut pas bouger.

«Je pense que c'est possible de conclure une entente, mais il faut qu'il y ait des négociations, a dit Crosby. Si les choses continuent de la même façon, tout le monde va être perdant, il ne faut pas se le cacher.»

Le conseiller spécial des joueurs, Steve Fehr, dit que trois questions restent à régler: le partage de l'argent, les dossiers liés aux contrats et la question de qui va payer pour les dommages causés par le lock-out.

La LNH a proposé des changements concernant les contrats des recrues, l'arbitrage, l'accès à l'autonomie et la durée des contrats. Cela ne plaît pas à Crosby, qui l'a réitéré mardi.

«Les gars ne vont pas céder sur ce qui a rapport aux contrats, a dit Crosby. Ce n'est pas du tout une question d'argent. C'est une question des droits des joueurs dans leur profession, et je pense que les gars vont vraiment rester unis là-dessus.»

Le lock-out déclenché le 15 septembre a mené à l'annulation de tous les matches jusqu'au 30 novembre, inclusivement. La Classique hivernale, qui devait avoir lieu le 1er janvier au Michigan, a également été sacrifiée. On croit que si on veut une saison écourtée commençant le 1er décembre, il faudrait une entente dès le début de la semaine prochaine.

«C'est difficile quand vous voulez jouer au hockey, et je ne pense pas que l'autre partie prenne vraiment ça au sérieux. Ça leur est possible, parce que ce n'est pas leur gagne-pain, a dit Crosby. Ils ont d'autres entreprises, ils ont d'autres choses à s'occuper, alors peut-être que c'est pour ça qu'ils ne veulent pas aussi ardemment que ça se règle que les joueurs, qui ont à coeur de négocier pour pouvoir jouer.»