Le lock-out de la LNH a fait chuter la fièvre du hockey qui avait gagné les partisans du Wild du Minnesota, depuis que l'équipe avait annoncé en grande pompe les engagements de Zach Parise et de Ryan Suter au cours de la même journée, l'été dernier.

Le Wild a eu un début de retour sur son investissement de 98 millions$ pour 13 ans, dans l'engagement des deux joueurs américains, en vendant environ 4000 nouvels abonnements.

«Il y a tellement d'engouement et de fébrilité au Minnesota, et pour nous aussi, déclare Suter. La situation actuelle est frustrante, mais nous voulons ce qu'il y a de mieux pour les joueurs, pour tous les joueurs», ajoute-t-il, en parlant du lock-out.

Une douzaine de joueurs du Wild gardent la forme dans un aréna de la banlieue de Minneapolis, en compagnie de d'autres joueurs de la LNH de la région.

«Tout le monde souhaiterait qu'on joue, mais ce n'est malheureusement pas le cas, a commenté Parise. C'est donc souhaitable qu'on dénoue l'impasse bientôt.»

Bouchard, presque rétabli

Pierre-Marc Bouchard est un des joueurs que le lock-out n'affecte pas directement puisque son nom figure sur la liste des blessés.

Bouchard était toujours incommodé par des relents d'une commotion cérébrale, à la fin de la dernière saison.

Il n'est pas autorisé à participer à des exercices avec contacts physiques, mais il patine avec le groupe.

Il dit être rétabli «à possiblement 95 pour cent».

Parce qu'il n'a pas le statut de «lock-outé», Bouchard est suivi par le personnel médical du Wild.

Il souhaite que les activités auront repris dans la LNH quand il sera fin prêt à renouer avec la compétition.

«Quand vous voyez ces importantes acquisitions que l'équipe a faites, c'est très emballant, dit-il. Vous voulez que le hockey recommence c'est sûr et certain. Mais nous voulons nous assurer d'obtenir une bonne entente.»

Si le conflit perdure, le défenseur Suter va s'adonner à un loisir qu'il n'a pas la chance de pratiquer: la chasse aux chevreuils.

«Je vais chausser les patins à quelques reprises par semaine, mentionne-t-il. Mais je vais retourner au Wisconsin et possiblement aller à la chasse aux chevreuils. J'espère qu'on va vite règler le conflit, sinon je profiterai de l'automne au Wisconsin.»