Matthew Hulsizer dit que son offre d'achat des Coyotes de Phoenix est toujours sur la table, et qu'il entrevoit l'avenir du club avec optimisme.

L'homme d'affaires de Chicago rencontrait le comité exécutif du bureau des gouverneurs de la LNH, lundi, à l'approche de la date limite du 31 décembre pour finaliser une entente. Il se dit confiant de pouvoir renverser la tendance en Arizona.

La LNH a pris l'équipe en charge il y a 15 mois, après qu'un juge de faillite eut statué que la ligue, et non le milliardaire du BlackBerry Jim Balsillie, pouvait acheter les Coyotes. La LNH a payé 140 M $ US pour l'équipe, et on rapporte qu'elle la vendra à Hulsizer pour environ 170 M $. Le dernier obstacle à franchir est une rencontre du conseil de Glendale le 14 décembre, alors qu'on votera sur une nouvelle entente de bail pour l'aréna de l'équipe.

Hulsizer, 40 ans, a joué au hockey en troisième division de la NCAA. Il oeuvre dans les fonds spéculatifs, et compte amener avec lui des partenaires minoritaires parmi lesquels, dit-il, on trouvera probablement des membres du groupe Ice Edge, qui ont déjà échoué dans une tentative d'acheter l'équipe.

Son rôle avec les Coyotes se limitera à signer les chèques; il laissera les opérations quotidiennes du club à un président qu'il n'a pas encore engagé.

«Ce sera quelqu'un avec de l'expérience, qui sera considéré par les médias comme ayant une très solide feuille de route, a dit Hulsizer. C'est ce que nous allons essayer de faire - engager des gens de qualité à tous les niveaux de l'organisation, et tenter d'offrir un excellent produit sur la glace. À partir de là, nous allons espérer que les amateurs reviendront à l'aréna.»

Les Coyotes ont déménagé de Winnipeg à Phoenix en 1996, et n'ont jamais fait de profits depuis ce temps. Si l'entente avec Hulsizer ne se concrétisait pas, la ligue commencera à regarder pour un déménagement après le 31 décembre. Si les choses en arrivaient là, certains croient que Winnipeg serait le premier choix.

Les Coyotes figurent actuellement au dernier rang de la ligue pour l'assistance, avec une moyenne d'un peu plus de 10 000 personnes par match.

La rencontre de Hulsizer avec le comité exécutif a duré moins d'une heure. C'était avant tout l'occasion pour lui de se présenter aux membres importants du comité.

«Je pense qu'ils voulaient savoir quel genre de gars je suis, a dit Hulsizer. Je suis un amateur de hockey, un entraîneur de hockey et un joueur de hockey. Et j'aimerais me joindre au club.»