Pour un deuxième match de suite, l'indiscipline a coulé le Canadien et encore une fois le grand coupable était Glen Metropolit.
C'est malheureux puisque cela a saboté l'excellent travail du trio d'Andrei Kostitsyn, Tomas Plekanec et Michael Cammalleri ainsi que la belle prestation du gardien Jaroslav Halak qui a rivalisé tout au long de la rencontre avec Ryan Miller, le meneur de la LNH pour la moyenne de buts alloués et du pourcentage d'arrêts.
Unités spéciales
Les unités spéciales ont tout de même permis au Canadien de prendre une avance de 1-0 en première période. Le jeu de puissance a produit le seul but de l'engagement. Et, le Canadien a eu droit à cette attaque massive parce que Maxim Lapierre a été intense devant le filet des Sabres, incitant Craig Rivet à réagir. Pendant le séjour de Rivet au cachot, le Canadien n'a pas tardé à le libérer en mettant seulement 19 secondes pour marquer. Tomas Plekanec a alors fait une passe parfaite à Andrei Kostitsyn qui y est allé d'un tir sur réception. Mais, ce jeu n'aurait pas été possible sans le travail de Marc-André Bergeron (jeu du match). Par ailleurs en désavantage, les Sabres ont été incapables de profiter de leurs deux attaques massives. Halak, Josh Gorges, Hal Gill, Roman Hamrlik, Plekanec, Travis Moen, Scott Gomez et Sergei Kostitsyn ont poursuivi leur bon travail.
Unités spéciales (bis)
En période médiane, alors que les deux gardiens ont été excellents, les Sabres ont gagné la bataille des unités spéciales en égalant la marque quelques secondes après la fin d'un jeu de puissance et en prenant les devants en désavantage numérique. Sur le but d'Andrej Sekera, Halak n'a jamais eu de chance puisqu'il s'agissait d'un tir parfait avec de la circulation devant son filet. Pendant leur jeu de puissance, les Sabres ont cloué le Canadien dans son territoire. C'est tout comme s'ils avaient marqué en avantage numérique. Puis, lors de leur seul avantage numérique de l'engagement, le Canadien s'est fait prendre avec un but de Patrick Kaleta. On doit parler d'une attaque massive toute croche qui en était à son troisième surnombre accordé aux Sabres. Bien honnêtement, lors de cet engagement, le Canadien a très mal réagi à la pression exercée par les Sabres dans toutes les phases du jeu. Les visiteurs étaient rapides et ils ont provoqué des erreurs.
Une période folle
Les Sabres sont parfaits avec une avance en troisième période (14-0-0), mais cela n'a pas paru dans ce match même s'ils ont tiré les marrons du feu. Ils ont en effet laissé filer des avances en deux occasions avant de profiter de l'indiscipline du Canadien pour trancher le débat. La bonne nouvelle, c'est que le Canadien s'est battu jusqu'à la limite. La mauvaise nouvelle, c'est qu'ils ont encore été victimes du péché d'indiscipline. Et, on savait bien que l'excellent travail en désavantage ne pourrait pas camoufler cette faille indéfiniment.