Le maire de la ville de Hamilton, Fred Eisenberger, a déclaré sur les ondes du réseau CTV, dimanche, que les efforts de la municipalité ontarienne pour attirer un club de la LNH étaient concentrés sur la proposition de Jim Balsillie, qui tente de se porter acquéreur des Coyotes de Phoenix et d'y déménager l'équipe.

Eisenberger a ajouté qu'il espérait en arriver à une entente avec le co-président et chef de la direction de Research In Motion, fabricant du BlackBerry, pour l'utilisation du Copps Coliseum plus tard cette semaine.

Samedi, le Hamilton Spectator a suggéré qu'un autre groupe, dirigé par Tom Gagliardi, tenterait de déménager les Thrashers d'Atlanta dans la ville du sud de l'Ontario pour le début de la saison 2010.

Eisenberger n'a pas nié avoir eu des discussions avec un autre groupe, mais il a indiqué qu'il ne comptait rencontrer personne d'autre que Balsillie au cours de la prochaine semaine.

«Nous avons eu des discussions avec d'autres groupes, mais nous allons nous en tenir à cela, a-t-il dit. La principale personne avec laquelle nous discutons présentement et avec laquelle nous espérons en venir à une entente pour le Copps Coliseum est M. Balsillie.»

Selon le Spectator, le groupe de Gagliardi, connu sous le nom de River City Hockey Inc., réunit Jarome Iginla, Mark Recchi, Shane Doan et Darryl Sydor, quatre joueurs de la LNH. Le groupe est propriétaire des Blazers de Kamloops, une équipe de la Ligue de hockey junior de l'Ouest.

C'est la deuxième démarche en à peine quelques jours visant à transférer une équipe de la LNH à Hamilton. Balsillie a présenté une offre de 212,5 millions $ pour acheter les Coyotes de Phoenix, dont la situation financière est précaire au point où l'équipe s'est placée sous la protection de la loi sur les faillites.

Des représentants du groupe de Balsillie ont rencontré Eisenberger, jeudi dernier, afin d'établir les bases d'une entente de location du Copps Coliseum. Balsillie a demandé à la ville de prendre une décision le 13 mai, au plus tard.

Les dirigeants de la LNH soutiennent que Jerry Moyes, le propriétaire des Coyotes, n'avait pas l'autorité de se placer sous la protection de la loi sur les faillites.