À la veille du lock-out, plus de 200 joueurs ont exprimé leur intérêt d'aller jouer en Suisse grâce à une liste transmise aux équipes. C'est à partir de celle-ci que le HC Ambri-Piotta a ciblé Max Pacioretty pour être l'un des cinq joueurs «importés» auxquels il a droit.

«Ce sont des gens autour du club qui donnent de l'argent en extra - de l'argent qui ne fait pas partie de notre budget de départ - pour embaucher des joueurs importés», explique le directeur sportif du HCAP, Jean-Jacques Aeschlimann. Ses ressources étant limitées, il lui fallait trouver un bon joueur dont le salaire dans la LNH n'était pas trop coûteux à assurer.

«Pacioretty ne coûte pas trop cher, c'est un jeune qui a envie de jouer, il est bon marqueur et il s'est démarqué sur les grandes patinoires aux derniers Championnats du monde.» Mais Aeschlimann est conscient qu'un seul joueur ne peut changer à lui seul le visage d'une équipe. «L'histoire d'Ambri a toujours fait en sorte que les importés étaient déterminants car nous n'avons pas le budget pour acheter de bons joueurs suisses. Je dis depuis longtemps que notre renforcement passe par les joueurs suisses. C'est un message qui est dur à faire passer.» Aeschlimann doit en avoir eu assez de se battre pour son message; il a annoncé jeudi qu'il quittait ses fonctions à la fin de la saison.