Quatorzièmes dans l'Est, les Hurricanes de la Caroline ne s'en porteront que mieux avec Kirk Muller à la barre, s'il faut se fier aux joueurs du Canadien, qui ont bien connu Muller comme adjoint à Montréal.

«Kirk est le candidat idéal pour les Hurricanes, un gars optimiste et positif. Exactement ce que les Hurricanes, une jeune équipe, ont besoin, a déclaré le gardien Carey Price. Il est exigeant envers les joueurs, mais il est facile d'approche.»

Tout le monde dans l'entourage de l'équipe s'est dit très heureux pour Muller, qui a passé cinq saisons comme adjoint à l'entraîneur chez le Tricolore.

«Je ne m'attendais pas à ce qu'il obtienne un poste dans la Ligue nationale aussi vite, a repris Price. Je suis heureux pour lui. C'est un très bon gars. Il possède une vaste expérience pour composer avec des joueurs de hockey.»

L'entraîneur Jacques Martin a dit qu'il a apprécié de côtoyer Muller pendant ses deux premières saisons chez le Canadien.

«Il a fait du bon travail et je suis heureux pour lui. C'est une belle occasion qui s'offre à lui et je lui souhaite d'avoir du succès», a-t-il affirmé.

Le joueur de centre David Desharnais a été surpris en apprenant la nouvelle des journalistes.

«Tant mieux pour lui, c'est «cool', a-t-il eu comme réaction initiale. C'est un bon entraîneur. Être adjoint, c'est différent que d'être entraîneur-chef. Je l'ai apprécié. Personnellement, il m'a aidé à mon arrivée dans l'équipe. Il est bon avec les jeunes. Il s'adapte bien. Il est capable d'élever la voix quand c'est nécessaire. C'est un ancien joueur qui connaît le sport.»

Son coéquipier Mathieu Darche a parlé d'un bon communicateur, un entraîneur intense et émotif à l'image de l'attitude qu'il dégageait quand il était joueur.

«Je ne suis pas réellement surpris parce que son nom circulait l'été dernier, a-t-il mentionné. C'est un bon entraîneur, on le sait. Il sait de quoi il parle. Même s'il n'a été entraîneur que pendant quelques mois dans la Ligue américaine, il a acquis de l'expérience. Je suis certain qu'il va avoir du succès.»

Michael Cammalleri estime que le succès qu'il a obtenu à son arrivée en poste à Milwaukee, équipe-école des Predators de Nashville, n'est pas passé inaperçu à travers la LNH.

«Il est de cette vague de jeunes entraîneurs qui connaissent du succès dans les rangs mineurs et qu'on fait graduer rapidement», a-t-il noté.

Depuis le début de la saison, des observateurs avancent que le mauvais début de saison du Canadien est lié au départ de Muller. Il assurait une bonne ligne de communication entre les joueurs et Martin, en plus de planifier les stratégies des unités spéciales. La question a quelque peu indisposé Cammalleri.

«C'est difficile pour moi... Nous avons en place du personnel compétent nous permettant d'être capable d'avoir du succès. Les deux nouveaux adjoints font de l'excellent travail. Les deux Randy (Cunneyworth et Ladouceur) sont super. Que puis-je dire de plus, sinon souhaiter la meilleure des chances à Kirk, sauf contre nous.»

Et Boudreau

Cammalleri a également bien connu Bruce Boudreau, congédié lundi à la barre des Capitals de Washington. Boudreau l'a dirigé à ses débuts dans les rangs professionnels, au début des années 2000, chez les Monarchs de Manchester.

«Vous me l'apprenez, a-t-il d'abord dit. Je ne suis pas très surpris parce qu'on disait qu'il était assis sur un siège éjectable depuis quelque temps. Bruce était un très bon entraîneur et il va continuer d'être un de mes très bons amis sur le plan personnel.»