Commencer une série finale de la Coupe Stanley avec un retard de 0-2, ce n'est jamais une bonne idée. Et pourtant, c'est la délicate situation dans laquelle les Devils du New Jersey se retrouvent aujourd'hui.

En allant chercher deux victoires au New Jersey, les Kings, eux, sont devenus seulement la 12e équipe à amorcer la grande finale avec deux gains de suite à l'étranger.

Pour les Devils, ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle; seulement deux clubs n'ont pu remporter la Coupe Stanley après avoir gagné les deux premières à l'étranger, soit les Red Wings de 1942, et les Red Wings de 1966. C'est tout.

«Je pense qu'on a déjà accusé un retard de 0-2 contre les Bruins de Boston au milieu des années 90, a expliqué le gardien Martin Brodeur. Mais ce n'était pas en finale... En même temps, je sais que c'est très difficile de conclure une série. Les Kings sont maintenant à la maison, ils sont chez eux, là où il y a beaucoup plus de distractions. Et les dernières victoires sont difficiles à obtenir. Je suis sûr qu'ils ne voudront pas nous laisser la moindre petite chance de revenir dans cette série.»

Le moral tient bon

Le gardien des Devils jure que personne n'est abattu parmi les siens.

«Les deux équipes sont de force égale... C'est une série qui est très serrée. Ils tentent de réduire notre espace sur la glace, mais nous devons trouver une façon de lancer sur leur gardien et de provoquer des chances de marquer. Nous avons beaucoup de points positifs à retenir après ces deux premiers matchs. Nous n'avons pas le moral dans les talons, loin de là.»

Même s'ils ont dû se taper le long voyage en pleine nuit pour arriver à Los Angeles très tôt hier matin, les Devils ne seront pas épuisés ce soir lors du troisième match, selon le gardien vedette.

«Ce n'est pas comme si on avait voyagé beaucoup depuis le début des séries, a tenu à dire Martin Brodeur. Avant le début de la finale, on a fait la plupart de nos voyages en autobus...»