Les Canucks de Vancouver pourraient accéder à leur première finale d'association en 17 ans dès samedi soir alors qu'ils auront l'occasion d'éliminer les Predators de Nashville au Rogers Arena.

Au lendemain de la victoire de 4-2 qui leur a permis de prendre les devants 3-1 dans la série, les Canucks ont effectué l'envolée en direction de Vancouver en matinée. «Les distances à parcourir sont tellement plus grandes dans l'Ouest que dans l'Est que nous couchons souvent sur la route après les matchs pour maximiser les heures de sommeil de nos joueurs», expliquait l'entraîneur-chef Alain Vigneault plus tôt cette semaine. Les Canucks ont quitté Nashville à 11h vendredi. Une heure plus tard que les Predators qui étaient conviés à un entrainement complet une fois arrivés aux pieds des Rocheuses.

Principal artisan de la victoire de jeudi avec le but gagnant et deux mentions d'aide, Ryan Kesler assurait que la leçon apprise face aux Blackhawks en première ronde allait servir la cause de son équipe. «Je sais que c'est un cliché, mais la 4e partie est la plus difficile à aller chercher. On l'a vu contre Chicago. Les Predators seront affamés samedi et il faut absolument éviter de leur donner l'occasion de reprendre confiance. Il nous faudra être meilleurs qu'eux, et meilleurs que nous l'avons été contre Chicago», a indiqué Kesler.

Après avoir pris une avance de 3-0 dans la série les opposant aux Hawks, les Canucks l'ont finalement emporté en prolongation dans le septième et dernier match à la suite d'un but en or marqué par le Québécois Alexandre Burrows.

Après une soirée d'un but et deux passes de Henrik et d'une mention d'aide de son frère Daniel, Burrows s'est porté à la défense de ses compagnons de trio qui sont l'objet de vives critiques en raison de leur timidité offensive en séries. «Les jumeaux sont parmi les meilleurs joueurs de la LNH. Ils ont quatre points ce soir et ce n'est pas assez? Toutes ces critiques sont ridicules. Elles sont franchement stupides. Les jumeaux donnent tout ce qu'ils ont sur la patinoire peu importe qu'ils finissent le match avec aucun ou cinq points. Ils sont marqués de près et cela ouvre la porte à d'autres joueurs de l'équipe qui ont plus d'espace. Il faut regarder l'ensemble de la situation quand on analyse des performances. Je ne comprends vraiment pas ce que vous tentez d'aller chercher avec ces critiques», a lancé Burrows aux collègues de Vancouver, jeudi soir.

S'ils éliminent les Predators, les Canucks accéderont à la finale de l'Ouest pour la première fois depuis le printemps 1994. Ils s'étaient alors rendus en finale de la coupe Stanley perdue aux mains des Rangers de New York.