Les joueurs des Bruins ainsi que leur entraîneur Claude Julien s'accordaient pour dire que leur performance en première période était inacceptable. Mais on était fiers du travail accompli dans les deux périodes suivantes.

«On ne peut commettre ce genre d'erreurs et espérer s'en sortir contre une équipe talentueuse comme le Canadien. Par contre, on a travaillé de la bonne manière dans les deux périodes suivantes, ce qui nous a permis d'arracher un point», a déclaré Julien.

 

De fait, Patrice Bergeron, qui a perdu une bataille individuelle contre Maxim Lapierre sur le troisième but du Canadien, a admis que son équipe avait cessé de jouer pendant une durée d'un peu plus de trois minutes.

«Ce n'est pas le début de match qu'on espérait», s'est-il contenté de dire.

Heureusement que Marc Savard a pris les choses en main en troisième période en marquant deux fois.

«La chance me favorise depuis le début de la saison, a dit Savard. Mais j'ai également l'intention de lancer davantage cette année. De plus, je suis heureux de jouer avec Michael Ryder. Je ne peux pas croire que le Canadien a laissé partir un tel joueur.»

Savard, qui est originaire d'Ottawa, a également apprécié la cérémonie d'ouverture: «J'ai grandi en admirant tous les grands joueurs du Canadien. D'ailleurs, mon père a toujours été un grand partisan de cette équipe.»

Finalement, Shawn Thornton a raconté l'allure de son combat avec Georges Laraque: «Je savais qu'on se battrait et j'étais heureux que cela se passe dès le début de la rencontre. On a alors fait notre travail. Durant le combat, il a lancé un coup et a perdu l'équilibre. J'ai trop de respect pour ceux qui font notre métier pour frapper un gars étendu sur la glace. Je lui ai permis de se relever et on a repris le combat», a expliqué Thornton.