L'échange du capitaine du Canadien Max Pacioretty a provoqué des réactions dans le monde politique, lundi.

«Je vois que le Canadien de Montréal est dans une phase, de toute évidence, de reconstruction», a commenté Philippe Couillard lors d'une conférence de presse à Québec. «Je constate qu'on accueille deux nouveaux joueurs, apparemment les deux ont du talent. Je pense que ça montre un choix d'avenir. Souhaitons que ça réussisse. Ça fait longtemps qu'on n'a pas vu la Coupe à Montréal. On a hâte de la revoir.»

Le CH perd son capitaine, mais «les échanges font partie du hockey», a-t-il souligné. «Demandez à M. Ciccone, il va vous raconter ça, le nombre de fois où il a été échangé dans sa carrière.»

Ce dur à cuire, aujourd'hui candidat libéral, a joué 10 ans dans la Ligue nationale de hockey (LNH) pour huit équipes, dont le Canadien à la fin de sa carrière en 2000-2001. Il a disputé 374 parties dans la LNH à titre de défenseur. Il a accumulé 28 points et pas moins de 1469 minutes de punition.

Grand amateur de hockey, le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, a pour sa part fait un lien entre la transaction et la campagne électorale. «Le Canadien était dû pour un changement, comme le Québec est dû pour un changement», a-t-il lancé dans un rassemblement à Châteauguay, en Montérégie.

De son côté, le chef du Parti québécois, Jean-François Lisée, s'est dit «moins déchiré par [le départ de] Pacioretty que par celui de P.K. Subban». 

«P.K., c'était bien pire... [Mais bon], le jeune Suzuki qui vient a l'air vite sur ses patins. Je vais donner sa chance au patineur», a commenté le coach péquiste.