L'attaquant Jake Evans suit le protocole lié aux commotions cérébrales à la suite de la mise en échec qu'il a encaissée vendredi soir lors du match du tournoi des recrues entre le Canadien de Montréal et les Sénateurs d'Ottawa.

La direction du Tricolore a annoncé la nouvelle par l'entremise de son compte Twitter sur l'heure du midi samedi, au moment où l'équipe amorçait sa séance d'entraînement au Complexe sportif Bell de Brossard.

Le Canadien a précisé qu'Evans avait reçu son congé de l'hôpital hier soir et qu'il était de retour à Brossard pour y subir des traitements.

Avec un score de 4-0 en faveur des Sénateurs, Evans transportait la rondelle près de la ligne bleue adverse lorsqu'il a été frappé au haut du corps par le défenseur québécois Jonathan Aspirot, avec 12:49 à jouer à la troisième période.

Evans est alors lourdement tombé sur la patinoire et y est demeuré étendu pendant de longues minutes. Il a quitté la glace sur une civière. Aucune pénalité n'a été appelée sur le jeu.

Après la rencontre, Jesperi Kotkaniemi, le premier choix du Canadien en juin dernier, avait déclaré qu'il s'agissait d'un coup salaud qui n'avait pas sa place dans le hockey.

L'entraîneur-chef Joël Bouchard avait toutefois fait preuve de retenue et n'a pas commenté la mise en échec d'Aspirot, se contentant de dire que tout ce qui importait, c'était la santé de son jeune joueur.

Bouchard a répété ce credo samedi midi, mais surtout, il était content de dire que Evans se portait bien après l'avoir vu deux fois vendredi soir et de nouveau samedi matin.

« Ç'a été émotif pour les gens dans les estrades, à la maison, pour nous aussi sur le banc. La bonne nouvelle, c'est de voir Jake en pleine santé. Je suis allé le voir à l'hôpital hier avec le groupe d'entraîneurs parce que c'était important pour nous d'aller lui dire qu'on était là. Honnêtement, il était en bonne forme. Il avait bonne mine », a fait savoir Bouchard.

« On va rester avec le protocole de commotions cérébrales, évidemment, a-t-il renchéri. On reste quand même prudent, on fait les choses correctement parce que l'important, c'est toujours la santé de nos joueurs. On a beau être compétitif, on a beau vouloir pour nos joueurs, on en demande, on met la barre haute. C'est du hockey de haut niveau qu'on fait, mais le côté humain est tellement important, surtout pour la santé de nos joueurs. »