L'avocat qui représente l'adjoint au directeur général des Sénateurs d'Ottawa Randy Lee a indiqué à l'Associated Press qu'il présentera un plaidoyer de non-culpabilité et qu'il déposera une requête visant le rejet des accusations de harcèlement pendant l'audience de son client, vendredi, en cour à Buffalo.

L'avocat Paul Cambria a refusé d'offrir plus de détails dans un échange de textos avec l'AP jeudi.

Le porte-parole du bureau du procureur du comté d'Erie a déclaré que la poursuite s'opposera à la requête de Cambria.

Lee fait face à un deuxième chef d'accusation de harcèlement pour avoir émis des commentaires inappropriés et frotté l'épaule d'un chauffeur de navette âgé de 19 ans à Buffalo le mois dernier.

La nouvelle accusation se retrouve sous une sous-section différente du code judiciaire définissant le harcèlement. La nouvelle accusation définit le harcèlement comme quelqu'un qui «répète les mêmes gestes avec urgence ou qui agace sérieusement» une autre personne, et qui «n'a aucun objectif particulier».

Il s'agit d'une définition différente que celle liée à la première accusation de harcèlement, qui mentionnait plutôt un contact physique avec une autre personne. Lee sera officiellement accusé lors de sa prochaine comparution en cour, le 6 juillet.

Lee a été arrêté le 31 mai alors qu'il aurait harcelé le chauffeur d'une navette dans le cadre du camp d'évaluation de la LNH, à Buffalo. Il aurait alors placé ses mains à plusieurs reprises sur les épaules du chauffeur même si ce dernier lui avait demandé d'arrêter, ont indiqué les procureurs.

L'avocat du chauffeur, Charles Desmond, a déclaré à l'AP cette semaine qu'il suivait le dossier attentivement afin de déterminer s'il intentera une poursuive civile contre Lee.