Déçus d'avoir échappé une occasion d'avancer au tableau lundi, au Manitoba, les Jets entameront le septième match de jeudi, au Bridgestone Arena, en sachant que dans la série face aux Predators, prendre un élan et avoir l'avantage de la glace sont des concepts abstraits, à ce point-ci.

Aucune des deux formations n'a signé deux gains de suite, chaque club ayant un dossier de 1-2 à la maison.

«Plusieurs anticipaient cet affrontement, a dit le centre Paul Stastny. Tout le monde s'attendait à toute une bataille, et c'est exactement ce qui se passe.»

Que ce soit en version originale ou réincarnée (à compter de 2011), les Jets n'ont pas encore remporté de série de deuxième tour. L'occasion était belle lundi, à Winnipeg, mais Nashville a remporté le match 4-0.

«C'est frustrant, a dit l'entraîneur des Jets, Paul Maurice. C'était vraiment à notre portée. Ils ont été bons à l'étranger, nous aussi. Ça va barder dans le septième match.»

Lundi, nul ne voyait les Predators comme une proie facile, Nashville ayant dominé la ligue avec 117 points, en saison régulière. Mais les Jets, deuxièmes avec 114, n'ont pas été dans le portrait après avoir laissé filer trois avantages numériques de suite, en première période.

«Le «momentum» est temporaire, dit Stastny, à propos de la série en général. Les relâchements vous font réaliser que ce n'est jamais facile. Nous allons en tirer une leçon. Ça va nous faire grandir.»

«Nous avons connu de très bons matches à l'étranger, ajoute l'attaquant Patrik Laine, des Jets. Il nous en faut un de plus.»

Le défenseur P.K. Subban, des Predators, estime que les siens vont devoir jouer comme s'ils étaient en territoire ennemi.

«Nous ne pouvons pas nous permettre que nos émotions soient trop dictées par la foule, a dit l'ancien du Tricolore, qui a disputé quatre matches numéro 7 en carrière. Si nous restons solides en défense, j'aime bien nos chances.»